SCM Oran : Une saison à mettre aux oubliettes

Le plus grand souhait des inconditionnels de Haï El-Ghoualem était de revoir le Sporting de Medioni accéder à nouveau dans l'antichambre de l'élite. Malheureusement, le SCMO a effectué un parcours très en deçà des espérances cette saison, se contentant d'assurer son maintien. Et pourtant, ce club à l'histoire glorieuse a été le premier club de l'Ouest à avoir disputé une phase finale du critérium pour le titre national de football algérien, après avoir été sacré champion d'Oranie en 1963. Il a également joué en championnat national «Une» en 1965. Cela fait plus de cinq ans que le club de Medioni n'a pas tracé de réel objectif pour prétendre à un meilleur avenir.

 Le SCMO n'a pu tirer profit des dernières modalités d'accession, permettant aux sept premiers clubs de se hisser au palier supérieur. Pis encore, la saison 2009-2010 a failli coûter cher au Sporting, qui n'a sauvé sa peau que lors des dernières rencontres. Ceci dit, il faut dire que les «Hamamas» ont connu d'énormes difficultés à tous les niveaux, autant de données qui ont perturbé le parcours de cette équipe, laquelle a montré ses limites face à la rude concurrence imprimée par des clubs plus huppés, à l'image de la JS Saoura, de l'IRB Maghnia, du WA Mostaganem et de l'US Remchi. En fin de compte, les gars de l'entraîneur Naïr se sont contentés d'une peu reluisante 12e place, synonyme d'un ratage monumental. Néanmoins, il est toujours utile de tirer le maximum de leçons des erreurs du passé, car c'est à ce prix que le club pourrait retrouver son lustre d'antan.

 Aujourd'hui, la principale préoccupation des dirigeants a trait au renouvellement de certains cadres de l'équipe, convoités par d'autres clubs. D'ailleurs, les dirigeants du Sporting savent pertinemment que s'ils veulent réussir un bon coup en championnat la saison prochaine, ils doivent miser sur la stabilité et l'expérience pour éviter de retomber dans les erreurs du passé. La plupart des joueurs étant en fin de contrat, la direction du club aura la lourde tâche de les convaincre de rempiler.