Les acteurs de la scène politique donnent l'impression de tourner en rond. Ils sont, en effet, comme pris dans un cercle vicieux, dont il est difficile de s'en sortir.Les acteurs de la scène politique donnent l'impression de tourner en rond. Ils sont, en effet, comme pris dans un cercle vicieux, dont il est difficile de s'en sortir.Ce d'autant qu'une grande méfiance s'est installé entre eux. Toutes les initiatives lancées çà et là s'en trouvent, par voie de conséquence, minées par cette suspicion alimentée par les profondes divergences qui les séparent. Autant dire que c'est le statu quo tant les lignes n'arrivent pas à bouger depuis des mois déjà et rien d'un quelconque bouleversement n'est attendu sur le court terme à tout le moins.L'opposition n'arrive pas, par ses inébranlables initiatives portant sur une sortie de la crise politique, à convaincre le pouvoir de la nécessité d'y adhérer. Pis, ses différentes composantes sont profondément divisées et chacun y va de sa proposition. Le pouvoir non plus n'arrive pas à avancer ses pions dans ce marécage ce qui est en train de déteindre sur son projet de révision constitutionnelle, dont nul ne sait quand il sera mis en route.En effet, ce projet, en chantier depuis l'année 2011 lorsque le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en a fait l'annonce dans un de ses discours, tarde toujours à voir le jour. Toutes les démarches entreprises en direction de l'opposition, en vue de l' y associer et d'avoir son aval, n'ont pas abouti aux résultats escomptés. Aux consultations menées une première fois en 2011 par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, se sont succédé celles dirigées, deux années pus tard, soit en 2013, par le ministre d'Etat directeur du cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.Ces dernières consultations, boycottées notamment par une partie de l'opposition, représentée par la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), n'ont pas débloqué la situation. Le pouvoir trouve, ainsi, une grande difficulté en vue de convaincre l'opposition. Sa quête d'un consensus autour de ce projet sur lequel repose sa démarche politique ces dernières années s'est avérée loin d'être une simple sinécure. Et même ce que certains observateurs ont qualifié de rapprochement avec le FFS est en train d'avorter.En effet, le FFS, qui a pourtant participé aux consultations menées par Ahmed Ouyahia, n'est pas content de l'attitude du pouvoir vis-à-vis de son projet de conférence nationale de consensus lui qui espérait, sans nul doute, une contrepartie. Le FLN et le RND, les deux partis les plus représentatifs du pouvoir, ont, après avoir eu dans un premier temps des préjugés plutôt favorables à l'égard du projet du FFS, opéré un surprenant revirement puisque désormais, et même s'ils ne l'ont pas explicitement souligné, le rejettent maintenant.Une position qui a complètement désarçonné le plus vieux parti de l'opposition qui a dû reporter à une date ultérieure la tenue de sa conférence. Son initiative est dans l'impasse. Il est évident que le FFS, si la donne ne change pas, ne cautionnera pas le projet de révision de la Constitution rejoignant ainsi sans le vouloir la position de la CNLTD.Cette dernière, faut-il encore le rappeler, a d'emblée rejetée l'initiative du FFS. Mais son initiative à elle, celle d'une transition démocratique, est loin d'être mieux lotie. En effet, en plus d'être catégoriquement rejetée par le pouvoir elle ne suscite pas, non plus, l'adhésion d'une partie de l'opposition, dont le FFS. Le projet de révision constitutionnelle demeure la grande énigme.Ce d'autant que les contradictions à son propos ont dérouté plus d'un observateur. Ainsi, si Abdelkader Bensalah, le président du Sénat, a annoncé que ce projet sera bientôt soumis aux parlementaires, Mohamed Larbi Ould Khelifa, le président de l'APN, ne s'est pas avancé et à même laissé entendre qu'il n'est pas encore à l'ordre du jour. Ces contradictions indiquent clairement que la décantation ne s'est pas encore opérée au sein du pouvoir qui semble embarrassé par rapport à la non adhésion de l'opposition à son projet. D'où son hésitation à aller de l'avant en attendant de voir plus clair..Ce d'autant qu'une grande méfiance s'est installé entre eux. Toutes les initiatives lancées çà et là s'en trouvent, par voie de conséquence, minées par cette suspicion alimentée par les profondes divergences qui les séparent. Autant dire que c'est le statu quo tant les lignes n'arrivent pas à bouger depuis des mois déjà et rien d'un quelconque bouleversement n'est attendu sur le court terme à tout le moins.L'opposition n'arrive pas, par ses inébranlables initiatives portant sur une sortie de la crise politique, à convaincre le pouvoir de la nécessité d'y adhérer. Pis, ses différentes composantes sont profondément divisées et chacun y va de sa proposition. Le pouvoir non plus n'arrive pas à avancer ses pions dans ce marécage ce qui est en train de déteindre sur son projet de révision constitutionnelle, dont nul ne sait quand il sera mis en route.En effet, ce projet, en chantier depuis l'année 2011 lorsque le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en a fait l'annonce dans un de ses discours, tarde toujours à voir le jour. Toutes les démarches entreprises en direction de l'opposition, en vue de l' y associer et d'avoir son aval, n'ont pas abouti aux résultats escomptés. Aux consultations menées une première fois en 2011 par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, se sont succédé celles dirigées, deux années pus tard, soit en 2013, par le ministre d'Etat directeur du cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.Ces dernières consultations, boycottées notamment par une partie de l'opposition, représentée par la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), n'ont pas débloqué la situation. Le pouvoir trouve, ainsi, une grande difficulté en vue de convaincre l'opposition. Sa quête d'un consensus autour de ce projet sur lequel repose sa démarche politique ces dernières années s'est avérée loin d'être une simple sinécure. Et même ce que certains observateurs ont qualifié de rapprochement avec le FFS est en train d'avorter.En effet, le FFS, qui a pourtant participé aux consultations menées par Ahmed Ouyahia, n'est pas content de l'attitude du pouvoir vis-à-vis de son projet de conférence nationale de consensus lui qui espérait, sans nul doute, une contrepartie. Le FLN et le RND, les deux partis les plus représentatifs du pouvoir, ont, après avoir eu dans un premier temps des préjugés plutôt favorables à l'égard du projet du FFS, opéré un surprenant revirement puisque désormais, et même s'ils ne l'ont pas explicitement souligné, le rejettent maintenant.Une position qui a complètement désarçonné le plus vieux parti de l'opposition qui a dû reporter à une date ultérieure la tenue de sa conférence. Son initiative est dans l'impasse. Il est évident que le FFS, si la donne ne change pas, ne cautionnera pas le projet de révision de la Constitution rejoignant ainsi sans le vouloir la position de la CNLTD.Cette dernière, faut-il encore le rappeler, a d'emblée rejetée l'initiative du FFS. Mais son initiative à elle, celle d'une transition démocratique, est loin d'être mieux lotie. En effet, en plus d'être catégoriquement rejetée par le pouvoir elle ne suscite pas, non plus, l'adhésion d'une partie de l'opposition, dont le FFS. Le projet de révision constitutionnelle demeure la grande énigme.Ce d'autant que les contradictions à son propos ont dérouté plus d'un observateur. Ainsi, si Abdelkader Bensalah, le président du Sénat, a annoncé que ce projet sera bientôt soumis aux parlementaires, Mohamed Larbi Ould Khelifa, le président de l'APN, ne s'est pas avancé et à même laissé entendre qu'il n'est pas encore à l'ordre du jour. Ces contradictions indiquent clairement que la décantation ne s'est pas encore opérée au sein du pouvoir qui semble embarrassé par rapport à la non adhésion de l'opposition à son projet. D'où son hésitation à aller de l'avant en attendant de voir plus clair..
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Posté Le : 17/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KAMAL HAMED
Source : www.lemidi-dz.com