Scandales

Le TAS a désavoué la CAF et réhabilité la JSK. Encore un camouflet pour l'instance de Hayatou qui sort à peine d'un énorme scandale dont la victime, la Tunisie, a remué ciel et terre pour dénoncer l'arbitraire.Les scandales à répétition ne se comptent plus et mettent à mal la CAF, dirigée par le Camerounais depuis 1988. Eclaboussé par des accusations de corruption, Hayatou ne continue pas moins de régner en «dictateur» sur son instance. Il aurait touché quelques grosses liasses de billets dans le choix du Qatar pour accueillir la Coupe du monde 2022. Accusations vites démenties mais qui lui collent à la peau tellement son nom a été plusieurs fois cité dans des affaires scabreuses, notamment de corruption. Pis encore, il revient à l'esprit cet énorme scandale de la CAN-2010 quand il a suspendu le Togo pour deux éditions de cette même compétition. Pourtant, cette équipe a vécu un drame unique en son genre. Le véhicule transportant les membres de la délégation togolaise a été mitraillé à Cabinda et le bilan a été très lourd, deux morts et huit blessés. Face à ce drame, le Togo a décidé de ne pas jouer la CAN et la suite est connue. Une décision aberrante annulée par la FIFA. Et la longue liste des scandales n'est pas exhaustive puisqu'il y en a tellement eu comme l'élimination de l'Ivoirien, Jacques Anouma, de la course à la présidence de la CAF. Face au danger de se voir éjecter de la tête de son institution, le Camerounais a fait adopter un amendement, limitant le droit de candidature à ce poste aux seuls membres et ex-membres du comité exécutif de la CAF. Bien évidemment, Anouma n'a pas pu prendre part à cette élection. Les scandales se multiplient mais Issa Hayatou n'en démord pas et refuse de jeter l'éponge. Pire encore, il vise un huitième mandat et il a l'intention de régner à vie sur la CAF. Indéboulonnable et indétrônable, l'inamovible Hayatou.