Algérie

Scandale dans une clinique privée



C'est à travers plusieures vidéos insérées sur les réseaux sociaux que la fille ainée d'une dame de 73 ans a laissé éclater sa colère en raison d'une présumée mauvaise prise en charge dans une clinique privée située dans la ville de Khenchela. N'en restant pas là, la plaignante a pris attache avec plusieurs médias, relatant le calvaire qu'elle a vécue au niveau de cette clinique.Dans un courriel envoyé à notre rédaction, Mme N.H qui a accompagné sa mère au niveau de la clinique en question, a indiqué qu'elle est arrivée à 12 h 30 au service des urgences. Selon les déclarations de la fille de la patiente, sa maman se plaint d'une tachycardie sévère (Accélération du rythme des battements du c?ur). Etant de la même corporation, (Pharmacienne de profession), la fille de la patiente a ajouté qu'elle avait demandé que sa maman soit consultée par un médecin. Selon ses déclarations, une infirmière lui a fait savoir qu'il n'y avait pas de médecin des urgences, mais qu'elle devrait être prise en charge par un cardiologue. «J'arrive avec ma mère devant le service cardiologie, il m'a été demandé de lui faire subir un électro-cardiogramme (ECG). Ils disent que cet écographie a été établie, mais sur le rapport, il n'existe ni le nom de ma mère, ni l'heure de son admission dans l'établissement. «Comment peut-on savoir si cet électro-cardiogramme est bel et bien de ma mère», a-t-elle fait savoir. L'ECG est un test qui étudie le fonctionnement du c?ur en mesurant son activité électrique. A chaque battement cardiaque, une impulsion électrique ou «onde» traverse le c?ur. L'ECG (Electro-cardiogramme) a été déposé sur la table du cardiologue qui, normalement, doit voir que le cas de ma mère est urgent, du moment qu'elle est à 180p/mn, ce qui est déjà très grave, a précisé la plaignante. La dame en question poursuit ses déclarations indiquant qu'on lui a demandé de patienter et d'attendre le médecin cardiologue qui n'arrive toujours pas alors que les battements de c?ur ont grimpé jusqu'à 260p/mn et risque l'étouffement. « Sur place, j'ai constaté que la cardiologue consulte les malades dont trois bureaux différents, elle fait le travail de 3 médecins » a-t-elle expliqué. Notre interlocutrice devait ajouter : « J'ai été très préoccupé de l'état de ma maman, J'ai supplié le personnel pour lui mettre de l'oxygéner mais ils m'ont fait savoir ils n'avaient pas cela, j'ai été très choqué ». A ce moment là, j'ai haussé le ton et j'ai demandé à ce qu'ils fassent venir le médecin, a-t-elle ajoutée. La fille de la patiente a ajouté, je cite : « J'entends le médecin qui répond de de l'autre bureau, disant : « Qu'elle attend comme tout le monde, je ne suis l'esclave de personne. Je n'ai trouvé autre de prendre mon téléphone et de lancer une vidéo pour montrer dans quel marécage nous vivons ». La plaignante a fait savoir que la cardiologue est venue voir ma mère mais décide de ne pas la consulter. « J'ai été obligée d'intervenir encore une fois en tenant mon portable à la main elle s'accroche à ma mère et me fait jeter dehors par 2 infirmiers», a-t-elle expliquée. Madame NH a ajouté que son portable lui a été confisqué et les images effacées par deux infirmières qui avaient joué le rôle, selon elle, de « Videuses. « J'ai eu mon salut qu'à l'intervention du fils du patron de la clinique qui m'ont arraché des griefs de ces deux infirmières », a-t-elle déclarée. Continuant son récit, la plaignante a indiqué que sa maman a été envoyée selon elle, vers une mort certaine, du fait qu'elle lui a été prescrit une Cordarone injectable avec seringue électrique alors que et ma mère a des problèmes de thyroïde et peu lui provoquer une mort subite, a-t-elle expliquée. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec la clinique en question à Khenchela. Le PDG de cette clinique a réfuté les faits reprochés à son hospice indiquant que la cardiologue n'a fait que son travail. « J'étais à l'extérieur lorsqu'ils m'ont appelés sur ce cas, je suis rentré à la clinique. La dame en question est venue me voir avant que mes employés m'expliquent que la patiente n'était pas dans un état grave. « La fille de la patiente a voulu passer avant les autres malades, il lui a été demandé d'attendre son tour, chose qu'il ne lui a pas plu», a-t-il conclu. En somme, la fille de patiente a indiqué qu'elle a saisi la directeur de la santé et envisage de porter plainte.


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