Le directeur général d'Orascom Telecom Holding (OTH), Naguib Sawris, a exprimé son désir de poursuivre ses investissements en Algérie, il n'avait pas l'intention de vendre Djezzy à toute société étrangère, ajoutant que les contacts avec l'opérateur mobile en Afrique du Sud étaient forcés, pour éviter la faillite.
Sawris, dans une lettre adressée au président Abdelaziz Bouteflika, décrit le cas d'Orascom Cement société a vendu à la société française Lafarge dans lequel il disait n'avait aucun lien, le groupe étant la propriété de son frère qui Nacef est seul responsable de Orascom Construction Industries et que c'était lui qui avait terminé l'opération de vente.
Les problèmes ont commencé après l'OTA a conclu que le marché dans des conditions ambiguës, sans en informer le gouvernement algérien, le seul à avoir le droit de préemption.
Cela a conduit les autorités algériennes à imposer un contrôle strict sur la majorité des sociétés étrangères en Algérie, notamment Djezzy.
La correspondance de Naguib Sawris intervient à un moment où les relations politiques entre l'Algérie et l'Egypte se rétablissent après que le président Bouteflika a exigé des responsables de foire internationale du livre, l'invitation officielle de l'Egypte.
Dans cette correspondance, Orascom Telecom Caire tend à gagner la sympathie du président Bouteflika pour assister à la question Djezzy, en particulier après que l'opérateur a lancé le paiement de redevances à l'administration fiscale.
Cette lettre coïncide également avec la convocation de la DG Djezzy Tamer El Mahdi, en sa qualité de représentant officiel d'Orascom Télécom Algérie, dans le cas des envois de fonds de l'OTA depuis 2003.
Mais il semble que la réunion entre les Présidents Moubarak et Bouteflika en sommet franco-africain en mai et la dernière visite de Moubarak en Algérie après la mort du frère du président Mustapha sont derrière le début de la fin de la crise.
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Posté Le : 03/10/2010
Posté par : infoalgerie
Source : Traduits d'Ennahar online