Encore une fois, le chef de l'Etat a du «refroidir» tous ses détracteurs ; ceux, notamment, qui demandent l'application de l'article 102 de la constitution. Les «trois»?ou «quatre»- peu importe leur nombre- ont du déchanter, en voyant leur «projet» s'effilocher face aux images d'un président assumant pleinement ses missions constitutionnelles.En recevant, hier, le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, le président de la République a voulu transmettre le message suivant : j'ai été élu par le peuple, et nul ne peut se substituer à cette volonté. Autrement dit, tous ceux qui veulent se soumettre au verdict des urnes, doivent patienter encore jusqu'à 2019. Pourtant, après que Bouteflika eut présidé deux Conseils des ministres, les auteurs de cette offensive, qui a fini par fondre comme neige au soleil, doivent se rendre à l'évidence que le premier locataire du palais d'El Mouradia demeure le président de tous les Algériens. N'a-t-il pas invité, il y a quelques jours, la chancelière allemande d'effectuer une visite en Algérie ' Ceux qui se prévalent de la démocratie, et qui pour la plupart avaient servi le «système» qu'ils vilipendent, aujourd'hui, ne doivent pas feindre d'ignorer que le peuple algérien n'est pas dupe. Il apprécie chacun à sa juste valeur, et surtout n'est pas prêt à tenter le diable après des années de sang et de larmes. L'Algérie qui vient de commémorer le 10ème anniversaire de l'adoption, à l'écrasante majorité, de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, est même citée en exemple sur la scène internationale, pour son expérience dans la lutte antiterroriste et l'instauration de la paix et de la sécurité. Dans une conjoncture marquée par des conflits régionaux aux conséquences dramatiques, notamment, dans notre entourage immédiat, nous n'avons pas intérêt à basculer dans l'inconnu. L'Algérie qui a échappé à l'apocalypse des tragédies arabes, a du son salut à son immunité acquise après des années de douleur et de résistance aux aventuriers de tous bords, qui voulaient venir à bout des fondements de la République par leurs desseins obscurantistes et moyenâgeux. Aussi, comment une prétendue opposition, dont la plupart des partis l'a composant, n'arrivent même pas à collecter les cotisations de leurs militants, peut-elle servir d'alternative ' Comment peut-on accorder un crédit à des personnalités en fin de cycle, qui n'ont pas hésité de demander à l'institution militaire d'intervenir dans le jeu politique ' La réponse a été on ne peut plus cinglante de la part du chef d'état major de l'ANP, qui a, à chaque occasion, réaffirmé la mission constitutionnelle de l'Armée, à savoir veiller à la protection du pays. Comme cette dernière puise sa force de sa neutralité et son sens de la responsabilité, elle demeurera le dernier rempart de tous ceux qui veulent mettre en péril la stabilité de l'Algérie.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A L
Source : www.letempsdz.com