"Savoir et discours dans l'histoire et la culture algériennes"

Plus de 15 conférenciers nationaux et étrangers dans différentes spécialités (langues, histoire, anthropologie, linguistique), ont fait le déplacement pour prendre part à cette première édition du colloque international consacré au savoir et au discours dans l'histoire et la culture algérienne. Parmi les pays ayant participé à cette rencontre qui s'est tenue les 18 et 19 mars, on peut citer la Libye et la France, quant aux spécialistes des villes algériennes, ils sont venus des universités d'Oum El-Bouaghi, Constantine, Khenchela, Alger, Biskra Tipasa, M'sila mais aussi des représentants de différentes institutions à l'exemple du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA). Cette édition est "une véritable aubaine et carrefour pour un dialogue constructif qui a tardé à venir" a annoncé dans son allocution M. Dhif, doyen de l'université de Batna. Les intervenants qui se sont succédé au pupitre pour prendre la parole ont salué cette initiative, "temps du dialogue est là, il va falloir l'entamer dans une atmosphère où règne le savoir, la culture et la tolérance. Le contexte régional et mondial l'exige". Les conférenciers ont consacré leur communication lors de la première journée sur la pensée et les penseurs algériens, sans pour autant négliger la production et le génie populaire dans sa diversité aussi bien en arabe (dialectale) qu'en arabe classique et en tamazight dans sa diversité et variante. Parmi ces conférences, on retrouve notamment "La référence religieuses durant l'époque turque" par Pr Habbib Akhrouf (France), "La pensée algérienne après Rome" par Bachir Bekhti (université de M'sila), "La sociologie des dictons populaires dans l'enrichissement de la culture algérienne" de Naïma Boulkaibete (université de Constantine). La deuxième matinée a été marquée par des échanges entre enseignants et étudiants. Selon ces derniers il y a eu des débats plus que fructueux. Les échanges étaient des fois vifs mais dans le respect, ce qui a fait dire aux présents que la diversité soit linguistique ou culturelle est une richesse dont jouit l'Algérie, et qu'il est temps de la mettre en exergue, quand bien même il y a des divergences qu'il va falloir mettre en sourdine pour l'intérêt national.