Algérie

Sauvegarder un patrimoine culturel séculaire



Sauvegarder un patrimoine culturel séculaire
L'après-midi du jeudi 13 janvier 2016, soit la date correspondant à Yennayer, nouvel an berbère, la salle Casino rue Larbi-Ben- M'hidi de l'APC d'Alger, a abrité un hommage rendu à la chanteuse kabyle Djida.L'après-midi du jeudi 13 janvier 2016, soit la date correspondant à Yennayer, nouvel an berbère, la salle Casino rue Larbi-Ben- M'hidi de l'APC d'Alger, a abrité un hommage rendu à la chanteuse kabyle Djida.C'est heureux qu'un tel événement se soit produit du vivant d'un artiste car combien d'entre eux vivent dans une totale indifférence de la part de la société et ne sont tirés de l'oubli que lorsqu'ils passent de la vie à trépas ; et c'est pour le moins un peu trop tard.Eh bien, avec l'hommage à Djida, gageons que l'exception devient une règle universelle. Djida, face à tant d'attention, était très émue mais a quand même réussi à nous parler de ses débuts dans la chanson en 1951 et n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude à ses aînées : Lla Yamina, Lla Ounissa et Lla Zina qui lui ont mis le pied à l'étrier tout en souhaitant, nous dit-elle, qu'un "hommage leurs soit également rendu, même à titre posthume".A l'évidence, un hommage mille fois mérité d'autant que dans notre pays et à cette époque, les artistes étaient mal vus plus encore lorsqu'il s'agissait d'une femme. Effectivement, dans un passé encore récent et à ses débuts, l'immense Idir passait à la radio sans révéler sa véritable identité pour les mêmes raisons.Paradoxe de notre société où on aime et on n'aime pas à la fois. Pour en revenir à cet après-midi, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a été empreint d'une convivialité pleine d'émotion que ne savent procurer que des personnes simples et talentueuses à la fois commeles grandes dames que sont Djamila, Dalila, Nouara, Anissa lesquelles malgré le poids des ans ont tenu à être présentes pour Djida car l'hommage rendu à cette dernière c'est la reconnaissance de tous dont le mérite est d'avoir réussi à sauvegarder tout un pan du patrimoine culturel national plusieurs fois millénaire et ce, contre vents et marées.Un moment d'émotion, donc, que de voir réunis ces artistes se soutenant les uns les autres vu leur âge avancé mais gardant toujours pleine conscience et la certitude bien chevillée au corps de la mission accomplie. Au demeurant et à l'évidence, on ne saurait terminer ce propos sans saluer ici Saïd Hilmi, toujours fidèle à lui-même.Ce talentueux artiste a su organiser cette réunion avec brio, en y apportant bonté et amitié pour remercier Djida au vu de l'ensemble de son oeuvre. Enfin, que le voeu de Djida de voir ses chansons enregistrées à la radio imprimées sous forme d'album soit exaucé. Bravo, les artistes et merci !C'est heureux qu'un tel événement se soit produit du vivant d'un artiste car combien d'entre eux vivent dans une totale indifférence de la part de la société et ne sont tirés de l'oubli que lorsqu'ils passent de la vie à trépas ; et c'est pour le moins un peu trop tard.Eh bien, avec l'hommage à Djida, gageons que l'exception devient une règle universelle. Djida, face à tant d'attention, était très émue mais a quand même réussi à nous parler de ses débuts dans la chanson en 1951 et n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude à ses aînées : Lla Yamina, Lla Ounissa et Lla Zina qui lui ont mis le pied à l'étrier tout en souhaitant, nous dit-elle, qu'un "hommage leurs soit également rendu, même à titre posthume".A l'évidence, un hommage mille fois mérité d'autant que dans notre pays et à cette époque, les artistes étaient mal vus plus encore lorsqu'il s'agissait d'une femme. Effectivement, dans un passé encore récent et à ses débuts, l'immense Idir passait à la radio sans révéler sa véritable identité pour les mêmes raisons.Paradoxe de notre société où on aime et on n'aime pas à la fois. Pour en revenir à cet après-midi, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a été empreint d'une convivialité pleine d'émotion que ne savent procurer que des personnes simples et talentueuses à la fois commeles grandes dames que sont Djamila, Dalila, Nouara, Anissa lesquelles malgré le poids des ans ont tenu à être présentes pour Djida car l'hommage rendu à cette dernière c'est la reconnaissance de tous dont le mérite est d'avoir réussi à sauvegarder tout un pan du patrimoine culturel national plusieurs fois millénaire et ce, contre vents et marées.Un moment d'émotion, donc, que de voir réunis ces artistes se soutenant les uns les autres vu leur âge avancé mais gardant toujours pleine conscience et la certitude bien chevillée au corps de la mission accomplie. Au demeurant et à l'évidence, on ne saurait terminer ce propos sans saluer ici Saïd Hilmi, toujours fidèle à lui-même.Ce talentueux artiste a su organiser cette réunion avec brio, en y apportant bonté et amitié pour remercier Djida au vu de l'ensemble de son oeuvre. Enfin, que le voeu de Djida de voir ses chansons enregistrées à la radio imprimées sous forme d'album soit exaucé. Bravo, les artistes et merci !




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