L’érection de la médina d’El Djazaïr, la Casbah, au rang de patrimoine national puis à celui de patrimoine universel par l’Unesco en décembre 1992, dénote la reconnaissance et l’importance accordée par les instances nationales et internationales à ce joyau architectural et urbain délimité par un périmètre de protection et de sauvegarde. En signant la Convention du patrimoine mondial, l’Algérie s’est engagée de fait à protéger son patrimoine naturel et culturel et a soumis des propositions d’inscription de biens situés sur son territoire sur la liste du patrimoine mondial. Pour ce faire, les pouvoirs publics ont dressé un inventaire des sites naturels et culturels les plus importants en Algérie. La sélection de la Casbah d’Alger a permis à l’Algérie de planifier la soumission du dossier de proposition d’inscription. Le site historique a alors été évalué par deux organisations consultatives indépendantes désignées par la Convention du patrimoine mondial : le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et l’Union mondiale pour la nature (UICN) qui fournissent au Comité du patrimoine mondial des évaluations des sites culturels et naturels proposés pour inscription. La troisième organisation consultative est le Centre international d’études pour la préservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), une institution intergouvernementale. L’évaluation du site par ces trois institutions a abouti à la décision favorable du Comité intergouvernemental du patrimoine mondial concernant l’inscription du site de la Casbah au patrimoine universel.
Posté Le : 23/03/2022
Posté par : patrimoinealgerie
Source : poste.dz