Algérie

Sauve qui peut au FLN !



Depuis quelques semaines c'est le sauve qui peut dans toutes les mouhafada du parti Politique et autres sites de réunion ou de rassemblement du «Front de Libération Nationale». Il se confirme chaque jour un peu plus que ce parti qui faisait la fierté des algériens jusqu'à la fin des années 1980, ne rassure plus. Telle est la conviction de la majorité des citoyens.On en est arrivé à la conviction des citoyens quant au peu de crédibilité que ce parti politique qualifié de «club d'affaires» a depuis quelques années. Même au plan international, il ne fait plus bonne presse. Ce qui aurait entraîné les départs de nombreux jeunes et moins jeunes cadres et militants des deux sexes du FLN. La tendance de perte de confiance et des départs des réfractaires est chaque jour un peu plus forte. «Pour que le FLN retrouve ses lettres de noblesse et sa crédibilité, il est indispensable de procéder au nettoyage de ces structures locales et nationales. Il ne faut pas attendre la décision du pouvoir de renvoyer les acteurs des institutions constitutionnelles pour le faire. Par leur comportement condamnable qui a mené plus d'un d'entre-eux en prison, les responsables au plus haut niveau du parti ont réduit à néant la confiance placée en le parti par le peuple.
Ce n'est pas avec le FLN d'aujourd'hui que nous y parviendrons», expliquent ces réfractaires. Cette idée est partagée par tous ces jeunes qui ont laissé leurs sièges vides dans les institutions locales ou nationales. A l'exception de ceux qui occupent déjà un siège dans une Assemblée Populaire Communale (APC), celle de Wilaya (APW), Assemblée Populaire Nationale ou de Sénateurs, tous les autres jeunes et moins jeunes cadres des deux sexes ont rendu tacitement leur carte. Ils ne participent plus au réunion et ignorent totalement les activités de leur structure. Hier constamment animées, les structures habituelles de réunion sont vides de leurs occupants. Et ce n'est pas l'appréhension d'une agression des acteurs du Hirak chaque vendredi, le rassemblement qu'organisent les étudiants chaque mardi qui les a incités à le faire. La menace de dissolution du parti maintes fois exprimée par le pouvoir n'est pour rien dans leur décision de quitter le FLN.
Ces jeunes et moins jeunes ne paraissent plus être beaucoup intéressés. Partout dans toutes les régions du pays, l'heure est à l'appel à la dissolution du FLN et de certains autres partis connus pour leur opportunisme et leur malhonnêteté. C'est que la politique telle que pratiquée par le FLN dans notre pays depuis la fin des années 1980 ne rassure pas les citoyens. Les rendez-vous électoraux passés ont montré que les partis politiques ont été absents pendant les grands débats politiques. Aujourd'hui, il est indispensable de chercher à mettre en application d'autres alternatives pour faire comprendre au peuple qu'il a son rôle à jouer dans la construction d'une société où il fera bon vivre pour tout le monde.
«La noblesse de l'engagement politique est indéniable» a tenu à préciser une des jeunes militantes qui ne veut plus entendre parler du FLN , de sa politique et de ses cadres du plus haut au plus bas niveau. Selon elle, les abus qui existent à ce jour, ne doivent plus être l'arbre qui cache la forêt de tous ceux animés par le souci de la justice et de la solidarité. Chacun doit se dépenser pour le bien commun et concevoir les activités partisanes comme une activité au profit de tous et non comme un moyen de satisfaire ses ambitions personnelles.
Contrairement aux précédents rendez-vous électoraux, ça ne bouge pas du côté du FLN où les tentatives des rares militants qui osent se montrer sont vouées à la vindicte verbale des citoyens, et à l'échec. Leurs auteurs sont connus pour s'être toujours servis et servi leurs proches. Il faut croire que si les organisateurs des présidentielles persistent à compter sur cette catégorie de militants du FLN t, ils iront tous droit au mur.


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