SAUT D'OBSTACLES (fin)

Les conditions morphologiques et l'entraînement technique de base (débourrage) et l'alimentation du jeune cheval de saut d'obstacles, sont des conditions indiscutables qui déterminent l'avenir de sa carrière, c'est pourquoi, dans tous les pays du monde, où le saut d'obstacles est très bien développé, les professionnels, s'intéressent de près aux concours d'élevage pour dénicher des jeunes chevaux qui présentent les meilleures aptitudes physiques et techniques, leur permettant de réaliser des performances à un très haut niveau. Quand le cheval est appelé à concourir à des niveaux supérieurs et même dans le cas où les méthodes d'entraînement sont appropriées, les facteurs de suivi vétérinaire et la qualité de l'alimentation entrent en jeu et deviennent les éléments importants influant sur les performances du cheval. Traditionnellement en Algérie, que ce soit dans le domaine des courses ou du saut d'obstacles, l'alimentation se limite à l'orge, l'avoine et le foin. Peu de professionnels s'intéressent à la qualité nutritionnelle de leurs chevaux, en tant qu'athlètes, à défaut généralement de moyens, ils se limitent au strict minimum. Dans ce domaine, les pratiques sont totalement différentes ailleurs. En Europe ou en Amérique, l'alimentation est constituée essentiellement de mélange d'aliments complémentaires, et de vitamines, qui observent strictement la valeur énergétique, nécessaire aux chevaux de sport, qu'ils soient en phase de repos, ou d'entraînement intensif. La performance des chevaux de sport, particulièrement ceux du saut d'obstacle est étroitement liée à leur niveau de prise en charge en matière d'entraînement, d'alimentation et d'entretien, qui sont les éléments de base très importants.