Satisfecit chez plusieurs partis

La composante de l'Assemblée populaire nationale a été considérablement revue à la baisse, elle qui ne comptera à partir de la prochaine législature dont accoucheront les élections législatives anticipées du 12 juin prochain, que 407 membres alors qu'ils étaient 462 jusqu'ici.Ceci à la faveur de l'ordonnance présidentielle d'avant-hier mardi, fixant le nombre de sièges à la Chambre basse du Parlement. L'article 3 de cette ordonnance publiée dans le Journal officiel fixe le nombre de sièges de chaque circonscription électorale sur la base de l'affectation d'un siège par tranche de cent vingt mille (120 000) habitants, et l'affectation d'un siège supplémentaire pour chaque tranche restante de soixante mille (60 000) habitants. Néanmoins, le nombre de sièges ne peut être inférieur à trois sièges pour les wilayas dont le nombre de la population est inférieur à deux cent mille (200 000) habitants, alors que la communauté nationale à l'étranger s'est vu attribuer huit sièges de députés.
Des changements que bien de partis parmi ceux, nombreux, à être partants pour ces élections législatives anticipées accueillent favorablement. Ainsi est le cas de Jil Jadid qui participera pour la première fois à une joute parlementaire. Son président soutenait, hier mercredi, que la nouvelle représentation parlementaire demeure «appréciable», en dépit de sa diminution de près d'une soixantaine de sièges.
Soufiane Djilali considère opportune «l'actualisation» du découpage électoral à la faveur de la création toute récente de dix nouvelles wilayas dans le sud du pays dans un souci, dit-il, de rétablir l'équilibre. Pour notre interlocuteur, il était plus que nécessaire d'équilibrer le quota de sièges entre, notamment, les wilayas mères comme Tamanrasset, Adrar et Illizi et les nouvelles entités administratives qui en sont issues comme In Salah, In Guezzam et autres Djanet et Béni-Abbès, qui se sont vu attribuer le minimum de trois sièges, alors que ceux de leurs entités mères ont été réduits à cinq sièges. Au sein du Front el Moustakbal, l'autre parti qui prendra part à ces futures législatives anticipées, on dit accueillir avec «satisfaction» ces modifications apportées au découpage électoral. Le chargé de la communication du parti relève, de prime abord, la réduction substantielle de la composante de la Chambre basse du Parlement qui constitue, selon lui, autant de «charges en moins» d'autant plus que, ajoute-t-il, «l'équilibre entre les circonscriptions électorales est plus ou moins respecté avec la prise en compte de l'étendue géographique, notamment pour les wilayas du sud du pays».
Raouf Mammeri affirme que «l'essentiel est dans le profil des membres de la future Assemblée et pas dans leur nombre».
M. K.