« Satisfaisant, mais... Mustapha Berraf dresse le bilan de la participation algérienne aux JM 2013

« Certes, l'Algérie a réalisé une belle moisson, mais il ne faudrait surtout pas verser dans l'euphorie et se dire qu'on a atteint le niveau mondial. Bien au contraire, nous devons continuer dans cette voie, persévérer dans le travail rigoureux et dans la préparation adéquate des athlètes en prévision des prochaines échéances », a-t-il indiqué jeudi au forum d'El Moudjahid auquel il était invité. Berraf, qui a rendu un vibrant hommage à nos athlètes médaillés, déplore toutefois la faiblesse du niveau dans certaines disciplines. « Si le niveau de la compétition était très élevé dans certaines disciplines, il ne l'était pas, par contre, dans d'autres », a-t-il regretté. Cela dit, le conférencier a salué les performances de deux disciplines à savoir, la boxe et l'athlétisme notamment qui ont pu décrocher 16 médailles, soit plus de la moitié de la récolte algérienne à Mersin. Pour rappel, l'Algérie a récolté un total de 26 médailles (9 or, 2 argent et 15 bronze) terminant à la 10e place au classement général. Une performance nettement meilleure que celle réalisée quatre années auparavant à Pescara (Italie) où le sport national avait fait pâle figure, décrochant 17 médailles dont seulement, 2 en vermeil. « Pour une gestion plus rigoureuse »Abordant le volet perspectives sur l'avenir du sport algérien, le patron du COA plaide pour une gestion plus rigoureuse à tous les niveaux insistant sur la nécessité d'adopter une stratégie adéquate afin, dit-il, « de parvenir à de meilleurs résultats sur le plan mondial. Je tiens à rappeler qu'avant ces JM de Mersin, nous avions déjà dit que ces joutes ne constituaient qu'une étape intermédiaire et qu'il nous fallait une stratégie d'avenir ». D'ailleurs, Berraf fera savoir que dorénavant, le COA et le ministère de la Jeunesse et des Sports vont « pleinement s'impliquer dans le processus de préparation » des athlètes en vue des prochaines échéances. « Nous évoluons toujours dans un amateurisme. Il n'y a qu'à voir le volume horaire des entraînements qui reste encore insuffisant par rapport aux autres grandes nations du sport. Avec cette méthodologie, nous ne pouvons guère aller loin et rivaliser avec les autres », fait-il remarquer.