Sasol craint des sanctions américaines à cause de sa filiale en Iran Afrique du Sud

La compagnie pétrolière sud-africaine Sasol a souligné les risques de sanctions américaines à son égard en raison des activités de sa filiale en Iran, dans un document transmis à la commission des opérations de bourse américaine (SEC). Nous avons commencé à examiner nos activités et avec l'Iran nous n'avons pas l'intention pour l'instant de les étendre, précise le document de la Sasol, en date du 7 octobre. La Sasol a fondé une joint-venture en 2003 avec une filiale de la compagnie pétrochimique nationale iranienne et cette co-entreprise, Arya Sasol Polymer 28 Company, a construit une usine de polymère capable de produire un million de tonnes d'éthylène. L'usine de polyéthylène à faible densité et celle de polyéthylène à haute densité, ont des activités bénéficiaires depuis 2009, rappelle le document. Il y a des risques que des sanctions économiques américaines puissent être imposées en lien avec les activités que nous avons dans le domaine des polymères en Iran, souligne l'entreprise. Les premières sanctions américaines datent de 1996 avec le but d'empêcher l'Iran de soutenir le terrorisme international ou d'acquérir des armes de destruction massive. Elles ont été renforcées à plusieurs reprises depuis, rappelle le document. Lors de son dernier exercice annuel clos le 30 juin 2011, la Sasol a réalisé un bénéfice opérationnel de 19,7 milliards de rands pour un chiffre d'affaires en hausse de 17% à 142 milliards de rands (soit environ 1,9 milliard d'euros de bénéfice opérationnel pour un c.a. de 14,2 mds d'euros), selon son rapport annuel.