Algérie

Sarkozy relation d'exception à la place d'un traité d'amitié


Le président français Nicolas Sarkozy s'est prononcé pourl'approfondissement des relations entre l'Algérie et la France, dans un messagede remerciement au président de la République Abdelaziz Bouteflika. M. Sarkozys'est dit «convaincu» que l'«approfondissement» de la relation d'exceptionentre l'Algérie et la France «doit constituer une priorité commune». «Commevous, je suis convaincu que l'approfondissement de la relation d'exceptionentre l'Algérie et la France doit constituer une priorité commune, car ilrépond aux attentes de nos deux peuples et pourra, j'en suis sûr, servir demodèle aux rapprochements nécessaires de part et d'autre de la Méditerranée»,écrit le nouveau chef de l'Etat français dans un message au président de laRépublique, M. Abdelaziz Bouteflika, en réponse à la lettre de félicitationsqu'il lui avait adressée après son élection à la présidence de la Républiquefrançaise. «Vous avez bien voulu m'adresser une lettre de félicitations aprèsmon élection à la présidence de la République française. J'y ai été trèssensible et je vous en remercie chaleureusement», a-t-il ajouté. «Les relationsentre nos deux pays sont essentielles et vous trouverez en moi un interlocuteursoucieux de les renforcer encore, dans cet esprit de coopération et de respectmutuel auquel nous sommes tous deux attachés», a souligné le président français.«Avec les pays de l'espace méditerranéen, je souhaite, en effet, que nousbâtissions une union pour relever ensemble, et avec succès, les défis qui noussont communs», a-t-il indiqué, ajoutant que «dans cette entreprise ambitieuseet tellement nécessaire, je sais que je pourrais compter sur votre soutien etsur votre détermination». Le président de la Républiqueavait, rappelle-t-on, adressé un message de félicitations à Nicolas Sarkozyaprès son élection à la tête de l'Etat Français. Le peuple français «a choisien vous un homme de coeur et d'action et avec votre expérience des affaires del'Etat, je suis convaincu que vous saurez répondre aux espoirs qui ont étéplacés en vous», avait souligné le chef de l'Etat. «Vous connaissant hommed'engagement et de conviction, je sais pouvoir compter sur vous pour impulserensemble les relations algéro-françaises et leur conférer une ampleur et uneprofondeur correspondant aux ambitions que nos deux pays se sont assignées»,avait écrit le chef de l'Etat. «Je sais que vous accordez comme moi la plusgrande importance aux relations entre nos deux pays, relations qui reposent surdes intérêts partagés mais surtout sur les liens tissés par une longue histoirecommune qui a laissé des traces profondes dans chacun de nos peuples», poursuitle message du président de la République.  «Nous devons unir nos effortspour maintenir et développer notre coopération qui, pour être déjà multiformeet riche, n'en recèle pas moins des réserves importantes qu'il convientd'exploiter efficacement en vue du partenariat d'exception que nousambitionnons pour nos pays», conclut le président de la République.  Le nouveau président françaisavait été clair, lors de sa campagne électorale, en ce qui concerne le traitéd'amitié. «Je ne suis pas favorable à un traité d'amitié avec l'Algérie»,avait-il récemment déclaré dans sa réponse au collectif des associations derapatriés. A la veille du premier tour de la présidentielle, le candidatSarkozy avait «rejeté l'idée d'un traité avec l'Algérie». C'est ce qu'avaitrévélé le journal Le Monde dans l'une de ses éditions. Selon le quotidienfrançais, pour Sarkozy, il s'agit surtout de renforcer les relations entre lesdeux pays dans le domaine économique, en profitant notamment de la positiond'Alger en tant que producteur de pétrole pour assurer l'avenir énergétique dela France. Selon Le Monde, Nicolas Sarkozy anotamment déclaré que «l'Algérie a d'immenses ressources énergétique. La Francemaîtrise les technologies de l'électricité nucléaire. Nous devons trouver lesbases d'une coopération équitable». Sarkozy avait dans ce sens préconisé unrapprochement du groupe GDF avec la compagnie nationale Sonatrach. «Je souhaiteproposer à l'Algérie, avant d'autres Etats, de l'aider à développer une capaciténucléaire civile», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse destinée àprésenter son programme de politique internationale, mais il a aussi souhaitéque cette coopération nucléaire soit accompagnée «d'un partenariat surl'exploitation des champs gaziers». Les propos de Sarkozy qui n'avaient étésuivis d'aucune proposition concrète, n'ont cependant pas emballé Alger et pourson nucléaire civil Alger a choisi les Etats-Unis, avec lesquels un accord decoopération dans le domaine va être signé le 9 juin prochain.
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