Sarkozy en avocat de l'Afrique

Outre ces trois dossiers qui domineront le dossier, les participants auront à écouter Nicolas Sarkozy. Il leur parlera en tant que président du G8 et du G20, deux forums réunissant les principales puissances économiques du monde. Le président français tentera d’enrôler les dirigeants du Continent noir dans sa croisade contre la volatilité des prix des produits de base et pour une gouvernance mondiale qui fasse plus de place à l’Afrique. Sarkozy a promis lundi, lors d’une conférence de presse, de faire du développement un enjeu majeur pour le G20 et de l’Afrique une priorité de sa présidence. Mardi, au 41e  Forum économique mondial de Davos, il a rappelé la nécessité pour les pays riches de tenir leur promesse de trouver à partir de 2020 cent milliards de dollars par an pour aider les pays pauvres à sortir du sous-développement. «Ce n’est pas un choix, c’est incontournable», dit-il prenant le soin de rappeler qu’il considère comme «profondément déraisonnable qu’il n’y ait pas un seul pays africain membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies».