Algérie

Sarkozy à propos de la présence de Bouteflika : « Ce n'était pas évident qu'il vienne ! »


Le président français Nicolas Sarkozy entouré de son homologue égyptien Hosni Moubarak, du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, du président de la Commission européenne, José Manuel Barosso, et de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, était euphorique lors de la conférence de presse clôturant le sommet. « Tout le monde était là, et tout le monde est d'accord ! », lance-t-il, tout sourire. Il se réjouit que la Ligue arabe soit présente et qu'elle soit désormais invitée permanente aux prochains sommets de l'UPM. Sarkozy ne voulait pas assimiler l'absence du roi du Maroc à un boycott. « Vous avez tous vu le frère du roi du Maroc, le prince Moulay Rachid, venir me remettre une lettre - qui a été rendue publique- de sa majesté dans laquelle il me réitère son soutien total au projet... Non, le Maroc était présent ! », proclame, tout heureux, le président français. Il s'est réjoui d'avoir réuni des présidents qui « ne s'aiment pas » et des Etats « en conflit ». Il s'est en outre accordé un bon point d'avoir fait changé d'avis au président de la République Abdelaziz Bouteflika en déclarant : « Ce n'était pas évident qu'il vienne, je l'en remercie ! » Cela étant dit, Sarkozy a confirmé que les questions qui fâchent comme le pays devant abriter le secrétariat de l'UPM ainsi que l'identité de la personne qui sera chargée de le piloter et le pays devant accueillir le prochain sommet, seront laissées à la session de l'Euromed, prévue en novembre.
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