Algérie

Santé: volonté réaffirmée pour la prise en charge des préoccupations citoyennes


Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, à travers les instructions qu'il a données, dimanche lors du Conseil des ministres, la volonté de l'Etat algérien de prendre en charge les préoccupations du citoyen dans le domaine de la santé, afin de lui assurer un meilleur accès aux soins.Ainsi, le président de la République a ordonné, lors de cette réunion, "l'ouverture des hôpitaux déjà réalisés à travers plusieurs wilayas du pays et le lancement des projets programmés à Oran, Constantine et Alger". Ceci, sachant que de nombreuses infrastructures hospitalières et autres de proximité ont été réceptionnées ces dernières années, renforçant de la sorte le parc national existant, mais dont certains établissements se sont avérés, au fil du temps, non conformes aux normes en vigueur, face au flux grandissant des malades.
Si d'autres chantiers sont en cours de réalisation ou prés de l'achèvement, il est certain que l'acquisition des nouvelles structures constitue un apport précieux pour le secteur de la santé, et est susceptible d'améliorer la qualité de suivi des patients, tout en offrant au personnel soignant un cadre de travail plus approprié et plus motivant.
Et c'est précisément l'enjeu de la stratégie du Gouvernement en matière de santé, tel que souligné à maintes reprises par les plus hautes autorités du pays, à leur tête le président de la république qui s'est attelé à donner un nouveau souffle à ce secteur névralgique, dont il a fait "une priorité nationale", et autour duquel des assises nationales ont eu lieu en début de l'année en cours, avec une large participation des principaux acteurs et autres professionnels du secteur.
La modernisation envisagée par les pouvoirs publics, avait-on expliqué lors de cet important rendez-vous, concerne notamment "la gouvernance et la gestion" du système sanitaire, en se basant sur la planification et l'introduction des systèmes d'information et de contrôle de gestion financière". Ceci, aussi bien au niveau central ou local qu'au sein des établissements de santé.
Une "nouvelle vision" du système de santé...
Placée sous le thème "Une nouvelle vision et un système moderne au service du patient", cette rencontre avait été rehaussée par la présence du président Tebboune qui en a assuré la clôture, déclarant à l'occasion : "Nous sommes déterminés à mettre en œuvre les recommandations de ce séminaire dans la mesure du possible et selon les moyens financiers du pays, ainsi qu'à prendre en charge toutes les préoccupations des personnels du secteur de la santé à l'image des questions des statuts et de la carrière professionnelle et ce avant la fin de l'année en cours".
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En annonçant la tenue de ces assises en septembre 2021, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait rappelé les acquis de l'Algérie dans ce domaine, citant, entre autres, l'existence de 361 établissements hospitaliers, plus de 8.070 polycliniques et salles de soins, plus de 100 centres de dialyse, 13 centres de lutte contre le cancer (CAC) et 433 centres de proximité d'accouchement".
En matière de ressources humaines, avait-il ajouté, le pays compte plus de 56.700 praticiens, dont 4518 enseignants universitaires, 14.774 praticiens spécialistes, 28.100 généralistes, 2192 pharmaciens et 7.119 chirurgiens dentistes.
Autant de données, entre autres, qui font placer l'Algérie en tête des pays arabes et à la 3e place en Afrique en termes d'indicateurs de développement humain, avait-il souligné.
Outre l'ouverture des hôpitaux achevés, le président de la République avait également ordonné, dimanche, "la reformulation d'une nouvelle stratégie pour le secteur de l'industrie pharmaceutique, à travers la consolidation de la production locale, en vue de couvrir le marché national, puis l'élaboration d'un plan d'exportation". Ceci, sachant que l'industrie pharmaceutique a réussi, ces dernières années, un bond en avant aussi qualitatif que quantitatif, permettant ainsi à l'Algérie de couvrir plus de la moitié des besoins de son marché national en médicaments.
Si des ruptures de disponibilité de ces derniers sont parfois répercutées par les malades et les professionnels de la santé, la stratégie à venir est censée corriger les dysfonctionnements et contraintes à l'origine de ces perturbations qui pénalisent en premier lieu les malades souffrants, à l'instar de ceux atteints de cancers.
Fraichement installé à la tête de ce secteur, Ali Aoun, avait fait état il y a quelques semaines, en sa qualité directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), de l'acquisition de 126 médicaments destinés à cette frange de malades suivis au niveau des hôpitaux.
Evoquant les moyens mis en place par l'Etat pour assurer la fourniture des différents types de médicaments, il avait souligné que le budget alloué par le Trésor public à la PCH, "s'élève à près d'un 1,2 milliard d'euros par an, avec l'entière disposition des pouvoirs publics de le relever en cas d'augmentation des prix des médicaments sur le marché mondial".
La nouvelle orientation telle que voulue par le Président de la République devrait, en outre, propulser davantage le pays vers la position d'exportateur incontournable de médicaments et autres produits pharmaceutiques dans les sphères régionale et continentale notamment.
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