Algérie

Santé / Selon les représentants des syndicats



Santé / Selon les représentants des syndicats
Réaction - Les syndicats des praticiens de la santé persistent et signent : il y a bel et bien pénurie de médicaments.
Contrairement aux déclarations du ministre de la Santé qui affirme qu'«on ne parle plus de pénurie», le porte-parole du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Dr Lyes Merabet affirme qu'«au moins 120 médicaments manquent actuellement».
Ce syndicaliste cite notamment les pilules contraceptives, les vaccins, mais aussi les médicaments pour le traitement de l'asthme. «Le ministre règle les problèmes à travers des déclarations.
Il doit assurer la disponibilité des vaccins et des médicaments au lieu d'appeler au vote. Le ministre distribue des dépliants aux directeurs de santé et aux responsables des hôpitaux pour appeler les gens à voter. Certes, il peut le faire, c'est son problème. Mais au préalable, il doit veiller à ce que les médicaments soient disponibles au niveau des hôpitaux car, à mon avis, c'est la meilleure façon d'inciter le citoyen à aller voter», nous a déclaré, le Dr Merabet, joint ce matin par téléphone. «D'importantes sommes d'argent sont allouées au secteur. Le budget augmente d'année en année. Mais les problèmes ne sont pas encore réglés. En juin 2010, le ministre avait dit qu'il allait régler le problème des quinze médicaments qui manquent sur le marché.
Mais actuellement, en mai 2012, la situation s'est aggravée», a-t-il ajouté. Concernant cette pénurie du vaccin pour les femmes enceintes, le ministre l'avait niée en bloc. «Cette année, nous avons déboursé 30 millions de dollars pour les vaccins. Nous avons reçu tous les vaccins, il y a peut-être une certaine tension dans un centre de soin mais on ne doit pas généraliser.
Une enveloppe de 57 milliards de dinars a été consacrée aux médicaments, on ne parle plus de pénurie de médicaments» a-t-il déclaré, hier, en marge d'une rencontre avec les directeurs de la santé et des responsables des établissements sanitaires publics de 15 wilayas.
Le ministre a, dans ce contexte, rappelé que quinze directeurs d'établissements de santé, suspendus pour ne pas avoir fait parvenir leur demande de vaccin à temps, ont été réintégrés.
«Certains directeurs d'hôpitaux ont envoyé leur programme et ce sont les directeurs de santé des wilayas qui ne les ont pas fait parvenir au ministère», a-t-il dit. Revenant, par ailleurs, sur l'affaire de surfacturation des matières premières des médicaments et la condamnation à un an de prison avec sursis du directeur général des laboratoires Sanofi-Aventis, le Français Thierry Lefèbvre, Ould Abbès a rappelé que la valeur de cette surfacturation est estimée à 94 millions en 2001 et 153 millions de dollars en 2012.




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Narimane BAZIZI - Sage femme - Béjaïa, Algérie

01/03/2022 - 537133

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