Créées en 1995, suite au lancement du projet de réorganisation de la santé scolaire, les unités de dépistage et de suivi (UDS) de Guelma se trouvent dans les lycées Ben-Mahmoud, Ben-Hamouda, Benmarce, Bouati, Belkheir, CEM Med-Salah-Zouaoui et l’école Mouloud- Feraoun.
Les UDS de Guelma disposent de médecins généralistes, de chirurgiens dentistes, de psychologues et de paramédicaux, affectés dans ces structures par le secteur de la santé pour exercer à temps plein.
Néanmoins, ces unités de soins de santé de base souffrent d’un déficit en équipements, notamment de fauteuils dentaires, ce qui limite considérablement la prise en charge des élèves en matière de santé buccodentaire, d’autant que la carie dentaire est de loin l’affection la plus répandue en milieu scolaire. Les bilans établis chaque fin d’année sont, à ce titre, édifiants.
Par manque de moyens, les chirurgiens dentistes sont obligés de procéder chaque fois à des orientations vers d’autres structures de santé. Les UDS de Guelma manquent de moyens.
Le dévouement continu des différentes équipes de santé scolaire est loin d’être suffisant pour rentabiliser ces services névralgiques. Comme l'hygiène bucco-dentaire, la prise en charge médicale spécialisée des pathologies dépistées en milieu scolaire est problématique, elle représente un parcours du combattant pour les élèves et leurs parents.
Les malades orientés par les médecins de santé scolaire ne suscitent que très peu d’intérêt de la part des praticiens spécialistes des structures hospitalières publiques (EPH). Ils se voient fixer des rendez-vous le plus souvent très éloignés. Ne pouvant pas supporter ces situations très désagréables, la plupart des familles de malades optent pour les cliniques privées, une solution qui met gravement en péril les petites et moyennes bourses.
L’équipement des UDS et la prise en charge spécialisée demeurent ainsi les points noirs de la santé scolaire à Guelma. Ces dernières années, les UDS ne disposent que d'un budget alloué par le ministère de l’Education nationale et qui concerne uniquement le fonctionnement, apprend-on auprès des gestionnaires de ces structures.
Autre son de cloche du côté des responsables locaux de la santé : «On ne peut pas équiper les UDS qui sont implantées dans des établissements scolaires. » Un appel solennel est donc lancé à l'intention des responsables pour remédier à cette situation pénalisante aussi bien pour les professionnels exerçant au sein de ces unités que pour nos enfants.
Noureddine Guergour
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Posté Le : 22/09/2011
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Noureddine Guergour
Source : LeSoirdAlgerie.com du jeudi 22 septembre 2011