Algérie

Santé publique : Les praticiens rappellent leurs revendications



Le Conseil national du syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) est en session ouverte, a indiqué, hier, le président de ce syndicat, Mohamed Yousfi. «Le bureau exécutif mandaté par le Conseil national, en mai dernier, s'est réuni, il y a deux jours. Nous avons opté pour le retour vers la base pour entériner les décisions qu'il  va prendre, ces jours-ci, lors de ses assemblées. Les décisions des médecins spécialistes de la santé publique vont àªtre annoncées prochainement», a-t-il déclaré lors d'un point de presse.«Tous les délais pour la concrétisation de l'accord signé avec le ministère de la Santé, il y a quatre mois, n'ont pas été respectés. Le régime indemnitaire adopté ne répond en aucun cas au niveau demandé et n'est pas satisfaisant pour des médecins qui ont un bagage de bac + 12. En plus, nous n'avons aucun contact avec le ministère. Nous avions l'impression que ce qui se fait n'a rien à  voir avec les instructions du président de la République données lors des séances d'écoute», a-t-il expliqué tout en s'interrogeant sur la révision immédiate du statut et du régime indemnitaire des travailleurs de l'Education. Selon lui, les six points de divergence avec la tutelle sont toujours les mêmes, à  savoir l'application du régime indemnitaire sur lequel les deux parties se sont entendues, l'organisation du concours de graduation tant attendu par les praticiens spécialistes de la santé publique, l'accord d'une prime d'incitation, les logements de fonction, la mise en place d'une commission de propositions pour le service civil et l'amendement du statut qui devait se faire après le 30 juin. «Depuis, plus de 2 000 médecins spécialistes de la santé publique ont quitté leurs postes. Parmi eux, 1 500 qui ont gagné le concours hospitalo-universitaire organisé le mois de juillet dernier. Les autres ont été sollicités par le privé ou sont carrément partis à  l'étranger rejoindre les milliers d'autres praticiens de la santé installés dans leur majorité en France», a indiqué le conférencier. Selon lui, ces chiffres donnent une idée sur l'hémorragie dans le secteur et dont la première victime est le malade.  Le syndicat revendique également, à  l'instar de l'association des syndicats autonomes, la nécessité de dialoguer avec le gouvernement, notamment lors de la prochaine tripartite. «Les syndicats autonomes représentent plus de 75% des travailleurs de la fonction publique. Pourquoi les exclut-on '», s'est-il demandé. Les médecins de la fonction publique se disent, enfin, solidaires avec les syndicats qui ont décidé d'observer un sit-in le jour de la tripartite.


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