Algérie

SANTE PUBLIQUE



SANTE PUBLIQUE
Le chef de service des maladies respiratoires et des allergies au niveau de l'hôpital de Beni-Messous, et président de la société algérienne d'Asthmologie, d'allergologie, et d'immunologie, le professeur Habib Douagui, a, lors d'une conférence qu'il a donné sur « L'asthme et les allergies, réalité, prévention et perspectives » a précisé que l'Algérie est invitée à créer, cinq centres spécialisés, dans ces domaines à travers cinq régions du pays.C'est dans ce contexte, et en vue de relever les défis de santé posés par les différentes maladies allergiques, qui touchent plus d'un million d'Algériens que ces centres seront opérationnels. Le professeur, Douagui, a considéré que le seul centre existant à Beni-Messous, ne peut répondre aux besoins des citoyens, que ce soit dans le traitement d'orientation et de prévention, en soulignant que les maladies allergiques posent un problème fondamental, des problèmes de santé publique, selon la classification de l'organisation mondiale de la santé, du fait qu'il existe pas moins de 300 millions de personnes à travers le monde qui souffrent de problèmes respiratoires, et 400 millions souffrent de problèmes d'insuffisance respiratoire. L'interlocuteur a démontré lors de son intervention, que le tabagisme est à l'origine de 80 % des maladies infectieuses, allergies diverses, car il représente l'une des raisons principales qui complique les problèmes allergiques, en plus d'une variété de raisons, que le chef de service des maladies respiratoires à l'hôpital de Beni-Messous, les a attribuées aux changements climatiques que connait la planète, ainsi que les complexités de la vie dans le régime alimentaire, qui est devenu, jour après jour, dépendant des aliments génétiquement modifiés. En ce qui concerne le cas de l'Algérie, le porte-parole a déclaré que le diagnostic de la réalité des maladies allergiques en Algérie est soumis à des données obtenues à partir des résultats de deux rapports de recherche, auxquels l'Algérie a participé, le premier, dit programme « AZAK » qui a inclu trois pays à travers le monde, et a entrainé le fait que, entre 3 et 4 % des adultes sont infectés par un certain type d'allergie, ce qui signifie qu'il ya au moins un million d'Algériens adultes infectés, et la seconde enquête a fait ressortir que 8% des enfants souffrent d'allergies, en particulier dans les premiers mois de vie. Le Professeur a appelé à ne pas sous-estimer tout symptôme d'allergies qui peut évoluer plus tard pour devenir un asthme chronique. Parmi les difficultés rencontrées par les personnes souffrant d'allergies en Algérie, le porte-parole a souligné que les médicaments qui sont disponibles dans les grands laboratoires du monde, et que l'Algérie en dispose en quantités suffisantes, mais « nous souffrons », avance le professeur, d'un manque en spécialistes dans ce domaine, du fait que la formation fait défaut dans les universités, en plus de l'absence d'un plan national des maladies allergiques, ce qui représente un problème de santé publique réel, compte tenu des charges financières et morales pour les familles. Il a rappelé, dans ce contexte, les pouvoirs publics afin d'accélérer à mettre en place un plan de santé qui tient compte de la maladie et de ses complications, notamment la création de centres spécialisés à travers le pays, le professeur a également rejeté, le lien entre la valeur des dépenses dans le secteur de la santé publique et la qualité des services. Par ailleurs, le porte parole a refusé d'imputer la responsabilité des maladies du secteur au Ministère de la santé à lui seul, notant que la responsabilité est partagée entre les différents acteurs, médecins, administrateurs, et chefs de services dans le corps médical.




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