Santé : Pourquoi plus d'ulcères gastriques pendant le ramadhan '

Durant le Ramadhan, les repas sont plus riches en sucreries et en matières grasses et relativement pauvres en boissons, en fruits et en légumes. Dans ces conditions, l'organisme s'efforce d'assimiler ces repas de manière à  ne pas modifier significativement la constance des paramètres biologiques, notamment la glycémie, le cholestérol, les triglycérides et les oligo-éléments. Ce qui explique que certaines pathologies sont plus fréquentes pendant le Ramadhan. On connaît maintenant quelques modifications physiologiques qui pourraient les expliquer. Pour l'ulcère, il est d'une part recommandé aux malades d'ulcère gastroduodénal évolutif ou en cours de cicatrisation de ne pas jeûner et d'autre part, de prévenir les complications des rechutes des ulcères récemment cicatrisés par un traitement d'entretien. Les études sur la sécrétion gastrique montrent que les variations des conditions d'alimentation imposées par le Ramadhan augmentent l'acidité gastrique sur 24 heures en augmentant très significativement l'acidité durant la période de jeûne. De plus, le niveau d'acidité observé après la fin du Ramadhan est supérieur à  celui observé avant Ramadhan suggérant la mise en jeu de modifications physiologiques plus durables que ne le voudrait la simple implication des mécanismes de stimulation au repas. Les modifications du mode d'alimentation constituent l'explication principale de ces variations des profils d'acidité sur 24 heures. Le jeûne du Ramadhan peut àªtre bénéfique chez le pratiquant ayant une bonne hygiène de vie qui se caractérise essentiellement par un sommeil récupérateur, une alimentation équilibrée. Il offre l'occasion de perdre quelques kilos de poids, de commencer l'arrêt du tabac et de l'alcool. Les études biochimiques récentes ont montré chez le jeûneur le renforcement des facteurs biologiques (LDL et lipoprotéines) protecteurs contre les maladies du cœur et des vaisseaux.