Après l'euphorie des nouveaux statuts et des régimes indemnitaires et une
attente des versements de la première tranche des rappels, le personnel médical
et paramédical est actuellement en ébullition.
Durant cette semaine, deux actions de protestation ont eu lieu
respectivement au CHU et au niveau de l'EPSP Es-Seddikia. Au niveau du premier établissement, on apprend
de source syndicale UGTA que les travailleurs ont reçu leurs rappels. En
revanche, le personnel de l'EPSP attend toujours et a
exprimé sa colère hier à travers un sit-in décidé la veille en assemblée
générale. En plus du dépassement des délais impartis, les négociations entre le
syndicat et le service financier de l'EPSP, à savoir
la recette, butent aussi sur la question du taux d'imposition. Ainsi, pour le
syndicat, il s'agit de fixer ce taux selon ce qui a été décidé au départ, à
savoir 10%, alors que les services financiers veulent appliquer les 30%.
Or, soutiennent les syndicalistes, tous les personnels qui ont bénéficié
de ces rappels ont été imposés à 10%. L'autre point de divergence serait, selon
le membre de la section syndicale, relatif à la première tranche qui devait
être de 21 mois, soit 50% des 42 mois, alors que les services financiers ne
proposent que 18 mois.
Pourtant, lors de l'annonce du versement des rappels, il a été décidé de
faire bénéficier les concernés de 50% avant la fin du mois de juin et le
versement de la seconde avant le mois d'octobre prochain. Une autre source
médicale nous explique que ces retards ont été causés par le changement
d'attitude des services financiers en raison de l'annulation du mode de
financement de ces rappels à découvert, dans un premier temps. Cette décision a
créé un dysfonctionnement, car les services financiers ne peuvent en aucun cas
mettre en péril les équilibres de leurs budgets et ne veulent surtout pas
compromettre le versement des salaires. En tout état de cause, cette action
risque de faire tache d'huile au niveau des autres EPSP, si aucune mesure n'est
prise avant la fin du mois en cours, d'autant que les ménages se retrouvent
coincés entre les dépenses de l'Aïd et celle de la rentrée scolaire qui pointe
du nez.
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Posté Le : 25/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com