A chaque célébration événementielle du cancer, à l'instar d'octobre rose, mois de mobilisation contre le cancer du sein, des données sur les nouveaux cas annuels de cancer sont mises en exergue.
Elles étaient de 30 000 nouveaux cas par an les années précédentes et passent à 40 000 nouveaux cas cette année. Hélas, ces données effarantes ne semblent pas faire l'unanimité chez les cancérologues. Un oncologue, exerçant au Centre anticancéreux de Blida, en marge d'une manifestation scientifique, a émis des doutes sur la fiabilité des chiffres avancés. Il estime que ces statistiques ne peuvent être plausibles en raison de l'inexistence d'un registre national du cancer homologué par les instances internationales de la santé (OMS), seul outil crédible pour ce type de statistiques. Certes, quatre registres régionaux homologués existent au niveau des Centres anticancéreux d'Alger, Blida, Oran et Sétif, précise-t-il. Mais la somme des cas enregistrés ne peut en aucun constituer un bilan exhaustif de cette pathologie en raison du mouvement des malades, ajoute-t-il.
Ainsi, un malade peut consulter successivement dans deux centres et par conséquent être comptabilisé en double et fausser les données, argumente-t-il. Face à ce doute, disposer d'un registre national du cancer homologué par les instances internationales compétentes en la matière devient inéluctable, soutient-il.
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Posté Le : 21/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hocine Mallek
Source : www.elwatan.com