Algérie

Santé / Grève : Le patient est "pris en otage" par la grève des professionnels de la santé selon plusieurs associations



Santé / Grève : Le patient est
Le patient est "pris en otage" et risque des complications si la grève de l'intersyndicale des professionnels de la santé devait se poursuivre, a indiqué lundi à Alger le président de l'association des diabétiques de la wilaya d'Alger, Fayçal Ouhadda. "Le malade est pris en otage au moment où les médecins persistent dans leur mouvement de grève. Cette situation prend une telle ampleur que nous pressentons le pire, celui de voir des complications s'ajouter aux maladies chroniques dont souffrent les diabétiques et autres malades", a déclaré le président de l'association des diabétiques lors d'un point de presse consacré à la grève de l'intersyndicale des professionnels de la santé. L'association "a pris position et s'oppose fermement à ce mouvement de grève qui perdure. Nous soutenons entièrement les malades qui peinent à être pris en charge", a-t-il affirmé. "La situation risque de s'aggraver encore si cette grève n'est pas interrompue dans les jours qui viennent", a-t-il averti, tout en déplorant le fait que le service minimum "n'est pas vraiment assuré" dans les hôpitaux, comme le stipule la réglementation en vigueur. M. Ouhadda a indiqué, à ce propos, que les efforts déployés par l'association, pendant plusieurs années, "risquent de disparaître, en raison de cette grève". De son côté, le représentant des malades du c'ur, Yacine Saïdi, s'est dit, lui aussi, "opposé" à cette grève qui, a-t-il dit, "n'est bénéfique pour personne", encore moins pour les malades cardiaques "qui risquent un arrêt du c'ur à tout moment". L'association des diabétiques et celle des malades du c'ur ont appelé, de ce fait, les grévistes à reprendre le travail, en les incitants au dialogue avec le ministère de la Santé, tout en se disant "prêts à un dialogue entre les différents acteurs pour "discuter ensemble des meilleures solutions pouvant satisfaire toutes les parties concernées".


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