47 agents contractuels de l'EHS
les Pins (maternité des Planteurs) dénoncent le «caractère arbitraire» de la
mesure en voie d'être prise par la direction de l'établissement à savoir le non
renouvellement de leurs contrats qui expirent à la fin du mois en cours.
Affirmant n'avoir reçu aucune réponse sur leur devenir professionnel auprès de
la direction de l'établissement, ils ont décidé d'organiser un sit-in dimanche
devant le siège de la DSPSP et l'envoi hier d'une délégation de 19 personnes à
Alger où ils ont déposé un dossier complet auprès du ministère de la Santé.
Les contestataires s'interrogent
sur les raisons de cette mesure qui survient après un mois de la venue d'un
nouveau directeur alors qu'il n'en a jamais été question depuis des années
d'autant qu'ils ont été recrutés par l'ancienne directrice en perspective de la
relance de l'activité de cette maternité qui durant de longues années était
sous exploitée avec une moyenne quotidienne de 4 accouchements en dépit de son
emplacement dans une zone à forte densité de la population. Ce qui irrite
davantage le personnel est le non versement de leurs salaires du mois de mai
alors que leurs collègues l'ont perçu comme d'habitude vers le 26 du mois.
Cette situation les a amené à entreprendre plusieurs démarches afin d'avoir des
clarifications comme c'est le cas à l'inspection de la Fonction publique où on
leur a expliqué que cette dernière n'est là que pour approuver les plans de
gestion arrêtés par les différents établissements alors qu'à la DSP, on s'est limité
à leur expliquer que leurs droits salariaux sont assurés tant que le contrat
n'est pas arrivé à terme. Activant notamment comme agents de sécurité, de
réception, de maintenance ou femmes de ménage, le personnel en question se
demande comment ces postes seront remplacés après leur départ en précisant que
s'il y a recrutement, ils devraient être prioritaires pour deux raisons : ils
ont à leur actif plusieurs contrats et ils ont acquis un savoir-faire et
connaissent les particularités de l'établissement sachant qu'ils font partie de
ceux qui ont pu relancer l'activité.
Contactée, la responsable
syndicale a estimé que même si la revendication est légitime, la responsabilité
de ce recrutement massif incombe à l'ancienne directrice de l'établissement.
Par ailleurs, la représentante syndicale affirme que ces agents ont entamé «une
grève illégale en refusant de travailler en dépit de leur présence quotidienne
dans l'établissement».
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Posté Le : 08/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com