Algérie

Santé
Si de nombreux projets de partenariat avec des entreprises étrangères n'ont pas donné les résultats escomptés en termes de création d'emploi et de transfert de savoir-faire, notamment au moment où d'autres n'ont même pas démarré, des exemples de réussite sont à souligner.Des success stories sont à signaler dans certaines filière industrielles (dans les matériaux de construction avec le groupe Lafarge à titre illustratif), dans le secteur pharmaceutique et dans la gestion déléguée des eaux à Alger spécifiquement. En matière de privatisation, la réussite de la reprise de l'ENAD par l'allemand Henkel est régulièrement mise en exergue.Le groupe est en activité en Algérie depuis mai 2000 à la faveur d'un partenariat avec l'ENAD, le premier du genre hors hydrocarbures. en 2004, il devient «Henkel Algérie» conséquemment à l'achat de 40% des parts du partenaire algérien.Mais c'est dans le domaine de la santé que les partenariats sont fortement présents à travers différentes formes (prise en charge médicale, pharmaceutique et équipements médicaux). Si au premier chapitre l'Algérie a eu recours par le passé au partenariat de couverture médicale avec certains pays, récemment de nouvelles formules de partenariat ont vu le jour, à travers des cliniques médicales spécialisées (ophtalmologiques par exemple) implantées dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud, avec Cuba.Dans le domaine pharmaceutique, le partenariat prend également deux formes. Il s'agit en premier lieu d'investissements étrangers classiques où des laboratoires pharmaceutiques de renom (Sanofi Aventis, Bayer..) ont implanté des usines de production et de conditionnement de produits pharmaceutiques. Dans ce cadre, les avantages sont perceptibles : production locale, création d'emplois, transfert de savoir-faire aux employés locaux, réduction de la facture des importations, et éventuellement exportations vers les pays du Sahel. En deuxième lieu, viennent les investissements en partenariat avec des entreprises algériennes nationales (Saidal) ou privées .Citons, à titre d'exemple, la fabrication des produits de lutte contre le diabète de Novonordisk à Tizi Ouzou, «et là aussi les gains sont importants : création d'emplois, transfert de technologie et couverture de la demande locale et prochainement exportations avec entrées de devises», note l'expert en économie de la santé, Lamri Larbi.Selon ce dernier, malheureusement pour les équipements médicaux le partenariat est peu développé et le gros des équipements médicaux est importé. «Quelques succursales de maintenance fonctionnent, mais la ??carte acheteur'' de l'Algérie mérite plus que cela», fera encore remarquer M. Lamri appelant le ministère en charge de la santé à développer une politique plus agressive pour attirer les grandes entreprises internationales à s'implanter en Algérie. Et ce, d'autant que la demande en équipements va en augmentant.


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