Algérie


Santé
Les médecins résidents d'Oran ont répondu, hier, favorablement à l'appel lancé par le collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA).En grève depuis hier, le collectif a observé également un sit-in de trois heures à l'intérieur de la faculté de médecine pour exiger une amélioration du volet pédagogique dont la formation.Ce rassemblement auquel ont pris part quelque 1200 médecins résidents venus de toutes les structures hospitalières souligne le mécontentement de la corporation quant aux insuffisances constatées et qui risquent d'avoir leurs répercussions sur la qualité des soins. Les contestataires veulent avoir accès à une formation de qualité tant sur le plan théorique que pratique, une revendication qu'ils estiment légitime. «En radiologie par exemple, certains médecins résidents n'ont jamais vu d'IRM au grand dam de la corporation qui a toujours opté pour une qualification et une meilleure maitrise des soins et des techniques avancées», indique un contestataire.Décidés à aller jusqu'au bout, les médecins grévistes ont exprimé leur ras-le-bol face aux carences constatées. En l'absence d'un carnet servant à l'évaluation de la formation pratique, les médecins résidents se sentent livrés à eux-mêmes et ne peuvent même pas manipuler les équipements mis en place pour la promotion de la formation.Ces insuffisances qu'ils ont dénoncées, hier, avec acuité ne peuvent en aucun cas aller dans l'intérêt du malade. «Nous travaillons dans des conditions médiocres et nous ignorons toujours si nous sommes considérés comme des étudiants ou bien des fonctionnaires de la santé puisque nous n'avons les avantages ni des uns ni des autres», ont lancé les contestataires.En bloquant, hier, l'accès à la faculté de médecine, les contestataires ont revendiqué des solutions concrètes aux problèmes posés dont l'instauration du carnet d'évaluation, l'amélioration de la formation pratique et théorique et la mise en place de mesures d'encouragement pour promouvoir le volet pédagogique. Notons que ce mouvement de contestation a été suivi à l'échelle nationale.




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