Algérie


Santé
Le président du syndicat national des professeurs hospitalo-universitaires, Nasreddine Djidjeli a souligné mercredi la nécessité de diagnostiquer les problèmes du secteur de la santé pour en définir les priorités et assurer une meilleure prise en charge des malades.Lors d'une conférence de presse organisée à la veille de la tenue des assises nationales de la santé (16-17 juin), M. Djidjeli a estimé que toutes les assises organisées auparavant par les ministres qui se sont succédés étaient "vaines" car n'ayant pas diagnostiqué de manière "approfondie" les problèmes du système de la santé.Afin d'assurer la réussite du nouveau projet de loi sur la santé, il a appelé à l'implication de tous les acteurs en vue de mettre en place un système de santé adapté aux besoins du pays en la matière déplorant le fait que beaucoup d'argent soit dépensé par le secteur sans toutefois atteindre les objectifs escomptés.M. Djidjeli a appelé à l'application du système contractuel prévu par la loi de finance 1993 pour une meilleure définition du rôle de chaque spécialité au lieu du système actuel basé sur le financement des établissements de santé (20% des patients, 59% de la CNAS et le reste pris en charge par l'Etat).Concernant la gestion des établissements de santé, le professeur a plaidé pour la décentralisation de la prise de décision tout en allouant un budget selon les services assurés par l'établissement et un système d'évaluation des prestations en vue de les développer davantage.M. Djidjeli a rappelé par ailleurs que 70% des familles algériennes se soignent chez le secteur public sans toutefois bénéficier du système d'assurance de la CNAS alors qu'elles payent leurs contributions sociales mensuellement.A une question sur le transfert des malades à l'étranger, le même interlocuteur a souligné la nécessité de gérer ce dossier en toute "transparence" et à réviser les mécanismes le régissant.Concernant l'activité complémentaire qui a enregistré "quelque dépassements" en Algérie, le professeur Djidjeli s'est dit favorable à "l'application rigoureuse de la loi".Il a appelé à cette occasion les praticiens de la santé à respecter la loi et les horaires du travail et à ne pas abandonner les malades dans le secteur public proposant la révision de la loi régissant cette activité qui pourrait être pratiqué, a-t-il estimé, durant le week-end ou les périodes des congés.




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