Algérie


Santé
La sonnette d'alarme a été tirée, jeudi, par le président de la fédération algérienne des diabétiques à propos de la prolifération de cette maladie chronique dans notre pays, mais surtout pour l'absence de couverture sociale pour un grand nombre de diabétiques. Il a déclaré, en marge d'un séminaire sur «le traitement et la prise en charge de l'ulcère du pied diabétique», que «15% des diabétiques au niveau national n'ont pas de couverture sociale. A Oran, ils sont prés de 40% dans cette situation.»Ce problème concerne les diabétiques de type2. En fait, lorsque le diabétique ne travaille pas, ou qu'il bénéficie tout juste de l'allocation forfaitaire de solidarité estimée à 3 000 D.A que la direction de l'action sociale octroi, il n'ouvre pas droit à la couverture sociale. Il n'en bénéficie en tant que malade chronique que s'il est insulinodépendant, soit qu'il a un diabète de type 1. Notre interlocuteur a ajouté que «25% des diabétiques en Algérie sont jeunes, dont l'âge ne dépasse pas 18 ans.» Il dira que «le problème de la couverture sociale se pose surtout pour cette catégorie qui nécessite une prise en charge spéciale».Il a encore une fois lancé un appel au ministère de la santé et de la population, au ministère de l'action sociale et celui du travail pour résoudre le problème de la couverture sociale des diabétiques de type 2. Les intervenants lors de ce séminaire, ont pour leur part soutenu que «l'ulcère du pied est la première cause de la mort du diabétique et que 1 million d'amputations est enregistré dans le monde chaque année.» Selon des statistiques, le traitement utilisé dans les hôpitaux a donné des résultats satisfaisant en matière de cicatrisation de l'ulcère du pied du diabétique. A Oran, sur 84 malades traités par ces injections, 64 ont fait une cicatrisation totale. Le but de ce séminaire est de vulgariser l'utilisation de ce produit.




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