Algérie

«Sans une opposition forte, point de démocratie»



«Sans une opposition forte, point de démocratie»
Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a appelé, samedi dernier, à partir d'Aïn El Hammam, à l'est de Tizi Ouzou, les élus locaux de son parti à voter pour le candidat du Front des forces socialistes, lors du prochain renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, prévu fin décembre.«Nous n'avons pas de candidat à Tizou Ouzou. J'ai donné instruction pour que nos élus votent pour le Front des forces socialistes !», a-t-il indiqué. Il s'exprimait lors d'un meeting populaire animé à Aïn El Hammam, sa ville natale. «Nous ne voulons pas revivre la décennie noire, encore moins revenir au système du parti unique», a fait observer Benyounès, rappelant qu'il est l'un des premiers à défendre la stabilité du pays. Une stabilité qui ne veut nullement dire, a-t-il précisé, retour au parti unique. Le SG du MPA n'a pas manqué, à cet effet, de s'en prendre en des termes à peine voilés, et sans le nommer, au secrétaire général du Front de libération nationale, Amar Saâdani. «Ceux qui sont contre le fait que l'opposition s'organise sont des non-démocrates», a-t-il poursuivi. «Le groupe des 19, moins un ou moins quatre, le pôle d'Ahmed Ouyahia, ou encore le front d'Amar Saâdani... chacun est libre de s'organiser et de s'exprimer», a-t-il insisté. Pour peu que, a-t-il relevé, la violence verbale soit évacuée dans leurs discours respectifs. Pour Benyounès, «la démocratie reste la seule et unique solution pour l'Algérie», estimant que «sans une opposition forte, point de démocratie». Evoquant la situation de certains pays de la région principalement la Libye, l'Egypte et la Tunisie, il a soutenu que notre pays évolue dans un environnement extrêmement dangereux. «Ce printemps arabe n'est pas un printemps», a-t-il ironisé, non sans relever ce qu'il a qualifié d'ambiguïté dans le discours de la France s'agissant du volet sécuritaire. «En France, il faut éradiquer le terrorisme. Et en Algérie, il faut traiter avec '», s'est-il interrogé.




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