Ils quittent la pelouse de l'Allegiant Stadium en pleurs, éliminés sur un score bien lourd (0-0, 2-4 aux t.a.b.). Le Brésil du sélectionneur Dorival Junior qui n'aura remporté qu'un seul de ses quatre matches dans la compétition, quitte la Copa America la tête basse, sans jamais avoir trouvé la recette dans le jeu malgré une équipe constituée de joueurs confirmés, mais privée de Neymar, blessé. «On n'a pas joué à un très haut niveau technique, mais je ne regrette rien dans ce match. On a affiché un état d'esprit combatif, l'équipe ne s'est jamais découragée», a assuré le technicien brésilien, éliminé prématurément en quarts de finale de la Copa America, sévèrement critiqué au pays. Il n'a jamais réussi à mettre la main
sur son groupe
En exercice depuis janvier dernier, Dorival Jr est ainsi le premier visé suite à cette énorme désillusion. Propulsé sur le devant de la scène après plus de vingt ans de coaching au Brésil, il n'a jamais réussi à mettre la main sur son groupe. «Avant la séance de tirs au but fatale face à l'Uruguay, une image a fait le tour du monde. Alors que les joueurs brésiliens sont en train de parler, le sélectionneur tente en vain de s'intégrer à la discussion, sans rentrer dans le cercle, en levant le doigt comme un enfant en classe. Une image contraste terriblement avec le sélectionneur uruguayen Marcelo Bielsa, écouté par tout son groupe en étant au coeur du cercle», une situation que décrit un confrère de la presse brésilienne. «Nous avons eu une occasion de plus que nos adversaires»
Ainsi donc Les Brésiliens éliminés, ne savent pas encore ce qui n'a pas bien fonctionné lors de cette compétition Copa America. Confrontés à leurs déclarations d'avant match, voire même avant cette géante compétition, ils s'avouent vaincus, et la quittent avec de gros regrets. «Je préfère le football offensif à celui défensif, mais je dois apprécier le fait que nous avons eu une occasion de plus que nos adversaires, a dénombré Bielsa. On a bien défendu à un joueur de moins pendant 15 minutes, à ce niveau c'est à souligner». Les Uruguayens ont commis
26 des 41 fautes du match
La formation Uruguayenne, quant à elle, s'est montrée plus volontaire sur les balles et plus engagée physiquement et tactiquement sur un terrain, qu'elle croyait dominé par des adversaires plus volontaires et qui ont de l'expérience dans les jambes. Souvent durs sur l'homme et parfois violents, les Uruguayens ont «commis 26 des 41 fautes du match, terminant la rencontre à dix après l'expulsion de Nahitan Nandez pour un tacle non maîtrisé directement sur la cheville de Rodrygo (74e)», rapporte l'envoyé spécial de l'AFP. C'est dire qu'entre les fautes, les roulades et les contestations incessantes, quelques éclairs de football ont traversé la rencontre, notamment dans les pieds du prodige brésilien Endrick, titularisé à 17 ans à la pointe de l'attaque en l'absence de la star du Real Madrid Vinicius Jr., suspendu.
Invaincu depuis 27 rencontres
et début 2022
On remarquera et c'est ce qui a énormément surpris les supporters et les téléspectateurs, la qualité de jeu du jeune Endrick qui a fait mal aux défenseurs de la Celeste par ses prises de balle et ses dribbles, mais a été particulièrement ciblé par les défenseurs uruguayens, pour des coups dans le jeu, dès la première minute, ou parfois loin du ballon et du regard de l'arbitre. Le jeune attaquant a raté une belle opportunité à la 28e minute, hésitant trop entre le tir et la passe. Une maladresse suivie d'une autre par l'Uruguayen Darwin Nunez, qui a raté une tête aux six mètres complètement seul (35e). «Je suis triste. Nous voulons remettre le Brésil au sommet, mais malheureusement cette fois ça n'a pas été le cas. Nous allons continuer à travailler», a déclaré le tout jeune attaquant, futur joueur du Real Madrid, au quotidien O Globo.
Après trois succès en phase de poule, l'Uruguay a montré les muscles pour gagner le droit de défier en demi-finale la Colombie, flamboyante vainqueur du faible Panama (5-0) plus tôt dans la journée. Invaincus depuis 27 rencontres et début 2022, les Cafeteros sont portés lors de la Copa par leur meneur de jeu James Rodriguez, qui illumine la compétition de son pied gauche, avec un but et deux nouvelles passes décisives samedi (cinq en quatre matches). En résumé
Les amis du Brésil croient avoir deviné la cause, d'abord ils n'ont jamais su se montrer à la hauteur de leur statut dans cette Copa America, Sans idée, le Brésil est éliminé et permet ainsi à l'Uruguay d'affronter demain mercredi la flamboyante Colombie en demi-finale. Voilà qui dicte tout simplement que 'Euro de football qui se dispute en Allemagne est loin de détenir ne le monopole des matches fermés, comme l'ont prouvé les deux formations sud-américaines samedi.
Résumé de H. Hichem
Synthèse de H. Hichem
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Posté Le : 10/07/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com