Algérie

Sans commodités


Sans commodités
L'absence d'équipements de base (douches, WC, parkings, restauration...) est le « point noir » des plages de la Côte est de la wilaya d'Alger, qui accueille ces derniers jours un rush d'estivants, a constaté une commission de l'Assemblée populaire de wilaya (APW). Cependant, malgré l'absence d'un service minimum, des dizaines de milliers d'estivants continuent de se rendre aux plages « des Sirènes I », « Stamboul » ex-Bateau cassé de Bordj El Kiffan, « Alger-plage » de Bordj El Bahri, Tamentefoust d'El Marsa, « Surcouf » de Aïn Taya, « El Qadous » de Heuraoua ou encore Réghaïa-plage. Après avoir visité dimanche les plages d'Alger-ouest notamment Raïs Hamidou et mardi les criques dont celles de Bab El Oued, la délégation de l'APW, conduite par le président de la commission Tourisme, Madjid Lamdani, a entamé sa tournée d'inspection par la plage les « Sirènes I » de Bordj El Kiffan où de gros travaux d'aménagement (une longue promenade, des accès pour piétons et des terre-pleins) sont en cours de réalisation. Si à Raïs Hamidou les estivants se baignent dans un espace au milieu des bateaux de pêche et de plaisance, aux « Sirènes », ils prennent place parmi les camions de gros tonnage et des engins de terrassement. Faute de commodités, même les agents de la Protection civile se sont installés, comme toutes les autres familles, sous un parasol, en l'absence d'un local et des moyens d'intervention. « La plage est en chantier. Elle a été exceptionnellement ouverte cette année à la baignade parce que les habitants n'ont pas où aller », dira le président de l'APC de Bordj El Kiffan, Keddour Haddad. « Après la fin des travaux, vous verrez, Sirène I sera la plus belle plage de la capitale », a-t-il ajouté. « Tant que la plage est autorisée à la baignade, elle doit disposer de tous les équipements nécessaires », a estimé de son côté le chef de la délégation de l'APW Celui-ci a indiqué que « les estivants doivent bénéficier de toutes les commodités nécessaires au niveau des plages ». Lors d'une discussion avec les jeunes qui gèrent ces plages, M. Lamdani leur a parlé de l'illégalité de leur activité de location de parasols et le squat des plages au détriment des estivants. Sur place, les estivants se sont plaints de l'absence de parkings aménagés. Les voitures stationnent anarchiquement pour 50 DA la place.


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