Algérie

Sans chauffage depuis deux ans



En apparence, la maison de la Culture Houari Boumediene de la capitale des Hauts Plateaux se porte bien.Le quotidien de l'établissement est tout autre, il donne froid au dos. En parlant du froid, le hall principal, les locaux administratifs ainsi que la grande salle accueillant le gros des activités culturelles, artistiques, littéraires et politiques, se trouvent sans chauffage depuis 2016, au grand dam des habitués des lieux, obligés de composer avec un froid polaire.
Perdurant depuis de longs mois, le problème influe négativement sur le bon fonctionnement d'une institution qui ne chôme pourtant pas.
«L'absence de chauffage dans une grande partie de l'établissement résulte d'un problème au niveau de la centrale de la climatisation. Probablement «touchée» lors de la dernière restauration de la structure. Afin de régler définitivement ce problème qui perturbe grandement l'activité, nous avons demandé à une entreprise spécialisée d'établir un point de situation et un devis. N'ayant pas admis les changements opérés au niveau de la maison de la Culture où on a lancé un ballet de danse classique pour les moins de dix ans, ouvert les portes aux troupes théâtrales et réservé un espace de formation et de distraction pour les enfants autistes, mais des personnes malintentionnées utilisent le problème du chauffage pour créer la zizanie.
Connues, ces personnes seront démasquées le jour venu», nous dit Abderrazak Bouchenak, le nouveau directeur ayant pris en novembre 2016, les rênes de la maison, qui souffre en outre du manque de personnel. En ouvrant le chapitre des effectifs, la structure fonctionne avec deux agents de sécurité, deux personnes chargées de l'entretien, deux animateurs et deux conseillers culturels. Les trois salles de lecture fréquentées par une importante masse juvénile sont à la charge d'un bibliothécaire et de deux autres agents.
Occupé auparavant par six personnes, l'accueil affiche «néant». Avec un tel effectif, l'infrastructure tâtonne. «Depuis mon installation à la tête de la structure, j'ai recruté dix agents. Certes, le déficit demeure important, mais l'activité perdure, grâce aux efforts déployés par le personnel», précise le directeur de la maison de la Culture.


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