Sanofi lance sa production en Algérie

Le laboratoire français rappelle, dans un communiqué parvenu à  notre rédaction, que la Société algérienne d'hypertension artérielle (SAHA) estime le nombre d'hypertendus à  7 millions, dont 50% sont âgés de plus de 50 ans et 35% de plus de 18 ans. Selon la même étude, poursuit Sanofi, ces chiffres devraient encore augmenter notamment en raison du vieillissement de la population, de la sédentarité, des nouvelles habitudes alimentaires. D'où l'importance de la demande en termes thérapeutiques et la nécessité de la disponibilité des médicaments. «Conscient de cette problématique nationale, le groupe Sanofi a mené les investissements nécessaires à  la fabrication locale de ce médicament.» «L'objectif tracé par les pouvoirs publics est de développer la production locale des médicaments afin d'arriver à  couvrir 70% des besoins du pays. C'est dans cette optique que nous entendons affirmer notre présence sur le marché local et participer fortement à  la substitution des produits importés par des produits fabriqués localement», a déclaré Thierry Lefebvre, directeur général de Sanofi Aventis Algérie. «Nous œuvrons depuis des années, avec les autorités algériennes, à  fournir des médicaments adaptés aux besoins du marché local, notamment dans le domaine des maladies cardiovasculaires», a-t-il ajouté, en précisant que «cette production locale vise également à  permettre au plus grand nombre d'avoir accès à  ce médicament et, de facto, assurer sa disponibilité. A ce titre, le prix de ce médicament est au tarif de référence». Le groupe Sanofi souligne qu'il fabriquera localement «80 à  85% des produits commercialisés sous nos différentes marques». Il confirme aussi sa volonté de réaliser un projet industriel à  Sidi Abdellah : «Le groupe Sanofi travaille, afin de réaliser les différentes étapes du projet, en coopération avec les acteurs impliqués dans le projet. Le groupe a confiance en ses perspectives en Algérie, comme il l'a démontré ces dernières années et est sensible aux apports des autorités algériennes au projet.»