Algérie

Sanofi Aventis France perd le marché



Sanofi Aventis France perd le marché
Le laboratoire Sanofi Aventis France, vient de perdre le contrat de licence pour la fabrication d'insuline en Algérie en faveur du laboratoire danois Novo Nordisk.
Le laboratoire français qui s'est retrouvé depuis quelques mois dans le collimateur du ministère de la Santé, a perdu un accord de partenariat d'une valeur de 15 millions d'euros. Ce contrat, signé entre le groupe Saidal et le laboratoire Novo Nordisk avec la grâce de la tutelle, devra couvrir les trois tiers du marché national de production d'insuline, lequel est estimé à cinq millions de flacons. Sanofi Aventis France avait la charge, depuis 2003, d'assister Saidal pour satisfaire la demande locale, cela par la production de cinq millions d'unités ventes (UV), dont deux en insuline rapide, 1,5 en «insuline basale» et 1,5 en insuline «combinée». Cet engagement n'a apparemment pas été tenu, puisque l'Etat a choisi de tourner le dos à ce laboratoire et de s'orienter vers un autre producteur européen. Le nouvel accord de partenariat «technologique» intervient après près de deux années de négociations entre les deux laboratoires, avec pour perspectives une diminution des importations et la réduction de la facture à l'importation «en abaissant le prix moyen de vente d'insuline sur le marché algérien», avait déclaré le PDG de Saidal. En ce sens, l'unité de production de Constantine disposera d'un système qualité de premier rang associé à la formation des personnels avec un transfert de technologie de Novo Nordisk vers le groupe Saidal. Les responsables des deux firmes, indiquent que les premières cartouches Penfil produites localement sous le label danois «devraient» être disponibles en 2014. Rappelons que, le malaise entre le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, ayant avoué à «demi mot» son mécontentement quant aux performances de Sanofis, a été déclenché l'année dernière, autrement dit en 2011, lorsque une pénurie importante de médicaments génériques a déchiré le pays ce qui avait accablé la tutelle et même nécessité l'intervention du Premier ministre.




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