Algérie

Sandjak vide son sac Lors d'une conférence de presse à Chéraga


Sandjak vide son sac Lors d'une conférence de presse à Chéraga
Lors d'une conférence de presse, organisée hier, à l'hôtel Emir de Chéraga, le coach de l'équipe phare du Djurdjura a formellement démenti avoir été démis de ses fonctions assurant qu'il n'a encore reçu aucune notification de la part de la direction du club kabyle. « Jusqu'à preuve du contraire, je suis toujours en poste. J'ai eu vent de mon limogeage, à travers la presse, mais en réalité, je n'ai reçu aucune notification de la part de la direction du club me signifiant la fin de ma mission », a-t-il affirmé, poursuivant qu'il n'a pas voulu créer de polémique par respect à ce prestigieux club et ses supporters. « Cela dit, j'ai demandé à rencontrer les responsables du club en vue de résilier mon contrat à l'amiable. Mais avant cela, j'ai demandé à ce qu'on me verse mon dû, à savoir un mois et demi de salaire », dit-il. Toutefois, le conférencier s'est dit étonné du silence radio des dirigeants kabyles qui n'ont toujours pas donné suite à sa requête. « Depuis ma rencontre, dimanche, avec Yazid Yarichene, je n'ai reçu aucune réponse de la part de la direction du club. D'ailleurs, jusqu'au moment présent, aucun dirigeant ne s'est manifesté. Je suis livré à moi-même. Si d'ici mercredi, la situation reste en l'état, il se pourrait que j'aille au stade pour diriger la séance d'entraînement », a-t-il averti.
« Cela fait 3 mois que je n'ai pas rencontré Hannachi » Sandjak est, également, revenu sur ses relations avec les dirigeants de la JSK, notamment le boss Mohand Cherif Hannachi. « Au départ, ma relation avec Hannachi était plus qu'harmonieuse. Il était très proche de l'équipe. Mais depuis le mois de décembre, je ne l'ai plus revu. Je me suis retrouvé seul à gérer l'équipe. Jusqu'à présent, je n'arrive pas à comprendre ce revirement de situation de la part de Hannachi même si ce dernier était en période de convalescence. Figurez-vous, lors de notre match face à l'USMA, j'avais croisé Hannachi dans les escaliers. Il était convenu qu'on se réunisse le lendemain, mais sans suite », explique-t-il. « Il se passe des choses bizarres à la JSK ! » Par ailleurs, l'ancien sélectionneur national s'est dit surpris par l'indiscipline qui règne, actuellement, à la JSK et le traitement des cas signalés par la direction du club. Pour étayer ses dires, Sandjak évoquera, notamment, les cas des joueurs Mekkaoui, Belakhdar et Maiza. « Franchement, c'est malheureux de voir pareille situation d'indiscipline s'installer au sein de la JSK d'autant que le club phare de la Kabylie est connu pour sa rigueur. D'ailleurs, je n'ai pas admis la légèreté avec laquelle la direction du club a géré les nombreux cas d'indiscipline. Pour moi, il est inconcevable que des joueurs soient convoqués devant le conseil de discipline sans que je sois convié. »
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