Sanctions méritées

Le verdict est tombé et sans surprise, Slimani, Mahrez et Bentaleb sont condamnés à quitter l'équipe nationale. Leurs écarts disciplinaires, rapportés par les médias, relayés par les chaînes de télévision et décriés par l'opinion sportive ne pouvaient rester sans suite.Le président de la FAF avait annoncé la couleur à l'issue de la double confrontation avec la Zambie en promettant de frapper d'une main de fer et l'entraîneur Alcaraz est passé à l'acte en faisant sauter de sa liste ces trois noms qui ont fait beaucoup de bruit et suscité un tollé général. Leur escapade nocturne à la veille d'un match capital a aussi soulevé la colère de l'opinion sportive, abasourdie par le comportement scandaleux de ces trois cadres de l'équipe nationale.
De toute façon, personne ne crie au scandale ni ne défend leur cause. Ils ne se sont pas comportés en professionnels comme ils le font dans leurs clubs respectifs. Et c'est là où le bât blesse quand des joueurs n'accordent que peu de respect aux couleurs de leur pays. Est-il concevable qu'à une heure très tardive, l'un de ces trois joueurs ait rendez-vous avec son coiffeur et un autre avec un proche ' Ce manque de sérieux est révoltant à plus d'un titre quand on sait que les Fennecs allaient jouer leur survie dans les qualifications au Mondial russe.
La FAF a sévi et c'est tant mieux pour l'équipe nationale et pour les joueurs qui ne font aucun calcul quand ils portent les couleurs de l'Algérie. La discipline dans le groupe est l'un des gages de la réussite et si certains joueurs s'amusent à ne pas la respecter, c'est toute l'équipe qui en pâtit. Ces sanctions serviront également de leçon à l'avenir et permettront aux Fennecs non seulement d'évoluer dans un climat sain mais aussi de se consacrer uniquement à leur tâche. Mahrez, Slimani et Bentaleb ont commis une grave erreur et ils ne doivent qu'à s'en prendre à eux-mêmes. On ne badine pas avec les couleurs de son pays.