Samer Allaoui était un terroriste selon le Mossad

Le chef du bureau d'Al Jazeera en Afghanistan, Samer Allaoui, a été libéré d'une prison israélienne la question 'Comment israël peut-il libérer un journaliste ayant une appartenance au HAMAS, considéré comme une organisation terroriste !! 3 ans avec sursis ' Est-ce un cadeau pour Al Jazeera.
Le chef du bureau d'Al Jazeera en Afghanistan, Samer Allaoui, après avoir plaidé coupable pour son appartenance au Hamas, a été libéré d'une prison israélienne après des négociations avec le juge israélien dimanche soir.
Le juge a condamné Allaoui à 3 ans de prison avec sursis pour sa coopération régulière et volontaire avec le mouvement de Gaza. Allaoui, journaliste Palestinien, a été arrêté en août à la frontière du pont Allenby entre la Israël et la Jordanie. Il a avoué avoir été recruté par le Hamas en 1993 qu'il l'a servi jusqu'en 2004. Il supervisait les opérations du Hamas à l'étranger et entre autres, il collectait des fonds. En 2001 et 2003 Allaoui s'est rendu en Syrie où il a rencontré Moussa Abu Marzook et Khaled Mashaal pour servir en tant qu'envoyé officiel du Hamas en Iran. Mais, l'homme a préféré un poste en Afghanistan. Il a alors été muté par Al Jazeera à Kaboul. Selon le Shin Bet, Allaoui a rencontré un haut responsable du Hamas à Dubaï en 2000 et a exprimé sa volonté de participer à des opérations militaires. En 2006, Allaoui s'est rendu au Qatar et a rencontré d'autres journalistes d'Al Jazeera également suspectés par Israël d'utiliser leurs emplois comme couverture pour des activités de soutien au terrorisme islamique'
Copie du Rapport du Mossad
Samer Allaoui, chef du bureau d'Al Jazeera en Afghanistan, a été inculpé, lundi, dernier de conspiration en vue de commettre un crime contre l'Etat d'Israël, en plus de son affiliation au Hamas. L'inculpation fait partie d'un marché, passé entre Tsahal et Allaoui, qui devrait alléger sa condamnation. Allaoui a été condamné à une peine d'emprisonnement et devra acquitter une amende de 1.400 $. Il a été arrêté alors qu'il retournait chez lui à Kaboul, le 9 août, au passage Alleby, sur la suspicion de son implication dans les activités du Hamas. Au cours de son interrogatoire, Allaoui a reconnu avoir été recruté par le Hamas au Pakistan, en 1993. De là, il a occupé, jusqu'en 2004, les fonctions de membre du « Comité Suprême Palestinien », un groupe qui supervise les institutions du Hamas et dirige leurs activités, dont la collecte de fonds pour le groupe. Dans le cadre de son rôle au sein du Comité, Allawi s'est installé en Syrie entre 2001 et 2003, dans le but de rapporter les activités du groupe à Moussa Abu Marzouk, le Commandant en second du Chef du Poliburo du Hamas, Khaled Meshaal. Le rapport primaire du Shin Bet indique que, dans enregistrement daté de 2004, de Allawi et Marzouk. Ce dernier a offert à Allawi un nouveau poste. Durant la période qu'il a passé en Syrie, on a également offert à Allawi le poste de représentant du Hamas en Iran, mais il l'a refusé. Au cours de son interrogatoire il a aussi révélé qu'en 2000, au cours de sa rencontre avec un agent du Hamas à Dubaï, Allawi a accepté de perpétrer toute opération militaire ou organisationnelle que le Hamas requerrait de lui. Il a même offert, de sa propre initiative, d'agir dans le but d'assister le Hamas dans la promotion de ses objectifs, grâce à Al Jazeera et à ses installations, dont sa propre position de reporter pour la chaîne. En 2006, Allawi a rencontré des agents du Hamas, eux-mêmes également reporters pour la chaîne au Qatar, où ils se sont mis d'accord pour faire usage de leur position, afin de renforcer la posture du Hamas. Ils devaient le faire en exprimant des critiques ciblées des activités américaines en Afghanistan et en exprimant leur soutien à la « résistance » palestinienne. L'an dernier, au cours d'une autre rencontre avec des agents du Hamas au Qatar, on a demandé à Allawi de prendre part à une convention de journalistes et d'agir pour renforcer le soutien de l'opinion publique envers le Hamas et la lutte palestinienne, une fois encore, en critiquant ouvertement les Etats-Unis.
Les déclarations d'Allaoui à sa libération
Le Ministère de la Défense israélien a déclaré, lundi, que l'interrogatoire d'Allawi prouve que la chaîne Al-Jazeera est infiltrée et exploitée par les agents du Hamas qui cherchent a faire usage de leur poste et de leur position, en tant que journalistes, dans le but de promouvoir les objectifs du Hamas. Pendant ce temps, Allawi a affirmé : 'J'ai été sujet à de fortes pressions au cours de mon arrestation et des interrogatoires que j'ai subi'.
Il déclare nier les accusations qui pèsent contre lui et avoir accepté le marchandage en vue de sa plaidoirie, avec le procureur, concernant des 'rencontres avec le Hamas, en échange de sa libération. Allaoui a ajouté que cela faisait partie de son travail de journaliste de rencontrer des membres importants de différentes factions, dont le Hamas, de la même façon qu'il a rencontré des chefs Taliban, au cours de prise de poste en Afghanistan. Mais les observateurs on faits le lien avec les pressions sur Ouadah Khanfar de déposer sa démission. Puisque tous les ordres de mission de Allawi ont étés signés par Khanfar lui-même. Enfin la chaine Al Jazeera se retrouve aujourd'hui dans une polémique sans précédent.