La conférence nationale sur la réforme du système éducatif a laissé une bonne impression du côté des syndicats autonomes du secteur. Ils qualifient de « louable » l'initiative de la tutelle, et ce, sur plusieurs aspects. Messaoud Boudiba, chargé de communication du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a jugé « importants et décisifs » les différents thèmes abordés lors des deux jours de travaux. Il a loué, également, la qualité des débats et la pertinence des communications données à cette occasion qui « démontre la volonté de la tutelle de débattre des sujets ayant trait à l'éducation et à la pédagogie en toute transparence ». Il reste à trouver, selon lui, les meilleurs mécanismes, les formules adéquates à même d'assurer l?application « effective » et « sérieuse » des recommandations. Il a reconnu que certaines d'entre elles exigent du temps pour être appliquées à l'image des programmes et la formation des formateurs. Mais pour d'autres, à l'instar de l'organisation des examens, de la rentrée scolaire et du seuil des cours, « il est des plus judicieux de les appliquer dès l'année prochaine », a-t-il souligné, préconisant l'organisation périodique de ce type de rencontres et ne pas « attendre dix autre années pour pouvoir évaluer le système éducatif », a-t-il suggéré. Même topo chez le chargé de communication du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Djamel Rouane. Il a estimé que ces assises ont bel et bien doté l'éducation d'un « fonds » de propositions inestimable et sans égal. Rouane a indiqué que l'ouverture de l'éducation sur l'enseignement supérieur et la recherche scientifique est la meilleure chose qui puisse arriver au secteur « qui s'est enfermé sur lui-même ». Tout comme le Cnapest, le Snapest indique qu'il est temps de passer à l'acte. Même v?u exprimé par le président de l'Union national des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri. Pour lui, les recommandations doivent être prises en considération et, pour certaines, « il faut carrément passer à l'application dès la rentrée scolaire prochaine ». Le président de l'UNPEF, lui aussi, trouve en l'ouverture sur le monde universitaire en l'associant au débat sur l'école, une excellente initiative. Idem pour le secrétaire général du Conseil des lycées d'Algérie (CLA) pour qui cette conférence est une étape importante pour évaluer le système éducatif.Idir Achour a estimé qu'il s'agit d'un « pas » en avant qu'il faut encourager et accompagner avec tout le sérieux et toute la volonté requise pour pouvoir remettre l'école à la place qui est la sienne, « une école publique forte et de qualité ». Pour ce qui est des recommandations, le SG du CLA a reconnu que les propositions ont été faites dans l'espoir d'en voir un certain nombre appliquées dès la rentrée scolaire 2014/2015.
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Posté Le : 23/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amokrane H
Source : www.horizons-dz.com