Salut les Terriens ! Festival international Archi'Terre à Alger

Organisée sous les auspices du ministère de la Culture, la deuxième édition du Festival culturel international de la promotion des architectures de terre se tient du 20 au 25 avril 2013.
Baptisée Archi'Terre, la deuxième édition du Festival culturel international de la promotion des architectures de terre, a été inaugurée samedi après-midi à la cinémathèque Mohamed Zinet, à Alger. Un événement étrenné par un spectacle intitulé Tierra Efimera pas du tout «terre à terre» mais plutôt terrien, minéral et fleurant bon le terroir et l'humus. Tierra Efimera (terre éphémère) est exhibée magistralement par la compagnie franco-espagnole Terron. Une performance où le principal protagoniste est la matière terre. Des images passagères se composent et se décomposent en créant une chorégraphie picturale éphémère sur un écran. Il n'y a pas de parole, seulement des images et des gestes, des textures et des couleurs, le tout accompagné de sons et de musique.
«Il s'agit de réfléchir le dessin de terre d'une manière artistique avec de l'argile, du sable, du grès' Exprimer la couleur de la terre. C'est un partage avec le public'» commentera Miguel Garcia Carabias, comédien au sein de la compagnie Terron.
A cet effet, un espace lecture est réservé dans les jardins de l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme d'Alger, offrant une sélection d'environ 300 ouvrages essentiellement dédiés aux architectures de terre et à la préservation du patrimoine, acquis dans le cadre de deux expositions réalisées par le ministère de la Culture sur le thème «Des architectures de terre».
A propos du Festival Archi'Terre, Mme Z'hira Yahi, chef de cabinet au ministère de la Culture étayera : «A travers ce festival Archi'Terre, il s'agit de faire découvrir les architectures présentes, les plus sophistiquées et confortables possibles. On a délaissé un matériaux, la terre, qui est moins coûteux et ergonomique. L'idéal est de préserver cette architecture qui est la nôtre et la réhabiliter, la faire revivre et la développer. Et puis, c'est faire rencontrer les étudiants et les enseignants en génie civil avec les experts internationaux'»