Le Salon régional du miel a ouvert ses portes le 25 décembre au Centre des loisirs de Saïda et se prolongera jusqu’au 29 de ce même mois.
Les apiculteurs venus de Mascara, Tlemcen, Saïda, Tiaret, Oran, Naâma, El Bayadh, Mostaganem, Relizane et Aïn-Témouchent tentent à travers cet événement de promouvoir leur production et ceci face à ce qu’ils qualifient de concurrence déloyale.
Sur ce sujet, MM. Kadiro et Ali Amara de l’Association des apiculteurs de Saïda s’expliquent en tentant de mettre cette situation de mévente sur le compte de la psychologie du consommateur qui porte sur le «made in».
M. Amara nous déclare qu’en l’absence d’un laboratoire «Iso 9000», les apiculteurs nationaux ne pouvaient être compétitifs avec les prix pratiqués qui varient de 3.000 à 4.000 DA alors que celui du produit importé tourne autour de 1.500 DA.
Là, poursuit-il, il y a un problème de prix de revient. Mieux encore, ajoute-t-il, ce miel qui est commercialisé dans les grandes surfaces est un miel qui a perdu ses propriétés.
La corporation nullement décontenancée par cet état de fait n’en aspire pas moins à une vulgarisation de l’apiculture. C’est ainsi que dans la wilaya de Saïda, où la production annuelle avoisine les 200 tonnes, l’on s’est fixé comme objectif, la création d’une école d’apiculture en attendant la mise en place de mécanismes pour le contrôle de la qualité.
M. Meddeber
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Posté Le : 28/12/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : M. Meddeber
Source : LeSoirdAlgerie.com du samedi 29 décembre 2013