Algérie

Salon national du livre et du multimédia amazighs à Bouira : Une manifestation qui vise la pérennité



Salon national du livre et du multimédia amazighs à Bouira : Une manifestation qui vise la pérennité
Lors de la première édition, le Salon national du livre et du multimédia amazighs organisé par le Haut Commissariat à l'amazighité (HCA), s'est tenu sous les tentes de la protection civile et avait, en matière d'exposition, des manuscrits au lieu d'ouvrages. Aujourd’hui, ce salon, dont la septième édition a été inaugurée hier par le Secrétaire général de la wilaya de Bouira, M. Madani Fouatih Abderrahmane, est doté non seulement d’une infrastructure propre, à savoir l’esplanade de la maison de la culture Ali-Zaamoum, mais en plus, il propose 150 titres édités en tamazight en des milliers d’exemplaires par le HCA. Cela sans compter les ouvrages publiés en tamazight et sur l’amazighité par des maisons d’édition et auteurs. «Cela fait 10 ans que l’édition tamazight a émergé et de plus en plus d’éditeurs s’intéressent à ce genre de publication. Certes, ce salon est encore modeste (les éditeurs ne sont pas très nombreux) mais c’est une manifestation qui s’inscrit dans la durée et qui est en quête de pérennité», dira le chargé de la promotion culturelle au HCA, Lhachemi Assad. «Pour nous, quand une maison d’édition édite deux ou trois ouvrages en tamazight ou sur l’amazighité, c’est un exploit et un grand pas en avant. Toutefois, il est vrai aussi que la ligne éditoriale de ce salon est en pleine gestation», assure-t-il tout en saluant le ministère de la Culture qui a investi dans l’édition en tamazight par le biais du Fonds des arts et de la culture. Il informe, dans cet ordre d’idées, que des manuscrits sont stockés au niveau du HCA, aspirant à être publiés. «Pour transformer ces manuscrits en ouvrages, nous comptons, souligne-t-il, sur la collaboration des institutions publiques, telles l’OPU et l’ANEP mais aussi sur le Centre national du livre effectif depuis quelques mois». De son côté, Nacer Mourad, directeur de la Culture de Bouira, a insisté sur l’impact de ce salon sur la préservation, par les jeunes notamment, du patrimoine amazigh. «Notre objectif premier, c’est d’atteindre les jeunes. Organiser ce salon à l’esplanade de la maison de la Culture est un choix judicieux qui nous permet d’aller vers cette catégorie. Et puis, ce genre de manifestations est toujours une bonne occasion pour dire aux jeunes qu’il ne faut pas se contenter de revendiquer, mais aussi de participer à préserver ce que nous avons déjà. Ce salon offre des moyens sûrs pour la préservation de ce patrimoine. Un support éternel qui est le livre et des supports modernes tels le multimédia», estime-t-il.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)