Salon international fournisseurs de produits et services pétroliers Un riche programme au rendez-vous

De notre envoyée spéciale à Hassi Messaoud : Lamia BoufassaDeux conférences ont été animées, hier, en marge du Salon international fournisseurs de produits et services pétroliers, qui se tient depuis mardi, à Hassi Messaoud. En effet, les énergies renouvelables étaient au centre d'intérêt lors d'une conférence animée par M. Remy Bouet, représentant de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), qui a mis en exergue les vertus des énergies renouvelables, notamment leurs dangers sur l'environnement. Ainsi, le secteur de l'énergie fait face à des évolutions complexes sous l'impulsion de nouvelles technologies et de nouvelles politiques commandées par des impératifs environnementaux et des modifications géopolitiques profondes. Ces évolutions dans le secteur de l'énergie nécessitent une prise en compte accrue de la sécurité industrielle et des impacts santé-environnement, la dimension environnementale étant amenée à jouer un rôle croissant dans l'usage de l'énergie. Par ailleurs, l'Anses a évalué les risques sur les ressources souterraines, car "les terrains inclus dans les PPC jouent un rôle déterminant dans la protection de la qualité de l'eau en permettant la rétention, voire la dégradation des polluants. Parmi les impacts recensés : les fondations des éoliennes, dont la profondeur dépend des caractéristiques du terrain, peuvent éventuellement atteindre la nappe phréatique, ce qui nécessite la mise en place préalable d'études géotechniques. D'après l'agence, ces dernières sont pourtant rarement réalisées avant l'ouverture du chantier.En ce qui concerne la géothermie, les risques dépendent essentiellement du type de système mis en ?uvre. Dans le cas d'un système horizontal, le rapport souligne que "la fragilisation du milieu due à la réalisation des travaux est limitée en raison de leur faible ampleur et de leur courte durée". A l'inverse, les opérations de forage pour les systèmes verticaux peuvent fréquemment rencontrer la nappe sous-jacente et aboutir à une pollution des eaux par les boues et hydrocarbures employés. Quant aux centrales photovoltaïques, la modification de la topographie du terrain, la création de bâtiments abritant les équipements électriques, ainsi que la surface couverte par les panneaux, pourraient diminuer la perméabilité des sols et donc perturber l'écoulement des eaux de pluie. Par ailleurs, une autre conférence a été organisée portant le thème de "La gestion des risques et les solutions d'assurances ". La conférence était animée par Benmicia Youcef, Directeur général de la CAAT assurances. A cette occasion, le conférencier a mis en relief le marché des assurances en Algérie. Organisée par la CAAT, la conférence a vu la participation de nombreux spécialistes en la matière. Le représentant de la compagnie d'assurance nationale a assuré que la CAAT participe à se Salon pour la troisième fois consécutive, en tant qu'exposant et sponsor. La CAAT participe à cet évènement afin de sensibiliser les entreprises de l'acte de l'assurance. Par ailleurs, la même source a fait savoir que 53 % du chiffre d'affaires de la compagnie sont consacrés à la couverture des risques. Sur un autre sillage, le conférencier a indiqué que le pic des indemnisations était en 2005. En effet, la CAAT a versé 32,8 milliards de DA en 2005, en raison du règlement du sinistre survenu au complexe pétrochimique de Skikda en 2004, faisant au moins 26 morts et des dégâts matériels considérables. En outre, le directeur a indiqué qu'"en 2013 la compagnie avait réalisé un chiffre d'affaires de 113 milliards de dinars, contre 100 milliards de dinars en 2012 ". Tout en affirmant que le chiffre de 2013 devrait être actualisé dans les prochains mois. Egalement, M Benmicia a révélé que " le marché des assurances en Algérie connaît des avancées remarquables ". Chiffres à l'appui, le conférencier a assuré qu'après la libération du marché des assurances en Algérie, 23 compagnies spécialisées ont vu le jour.