Le Salon international des productions et de la santé animale (Sipsa) a fermé ses portes, hier, au Plais des expositions des Pins-Maritimes d’Alger. Organisé par la société Expovet pour la huitième année consécutive, le Sipsa a atteint désormais une véritable dimension internationale de par le nombre et surtout la qualité des participants. En effet, cette édition a enregistré plus de 15 000 visiteurs professionnels. Le salon se veut un rendez-vous incontournable qui regroupe des industriels nationaux et internationaux. Expovet leur offre ainsi l’occasion pour mettre en œuvre des relations d’affaires. Toutes les conditions ont été offertes pour que les quatre jours que durera le Sipsa soient un franc succès dans divers domaines.
Expovet, rappelle-t-on, a réservé pour cela une surface couverte de quelque 8 000 m2 et une autre de 3 500 m2 à l’extérieure dédiée aux machines agricoles et aux équipements d’élevage. Le Sipsa est devenu l’un des salons les plus importants et prestigieux de la rive sud de la Méditerranée. Plus de 300 exposants dont 180 étrangers ont pris part à cette manifestation.
Ils sont venus d’une quinzaine de pays dont la France, Belgique, Italie, Espagne, Suisse, Canada, Turquie, Chili, USA, Angleterre, Tchécoslovaquie, Danemark, Tunisie… L’audience qu’a acquise le Sipsa s’est confirmée avec la participation d’opérateurs originaires d’une vingtaine de pays. Par ailleurs, le huitième Sipsa revêt un cachet particulier car sa tenue coïncide avec un autre événement et non des moindres : la tenue du 25e Congrès maghrébin vétérinaire (CMV) qui a regroupé quelque 200 congressistes. Le 25e CMV a traité entre autres points nodaux, l’impact des changements climatiques sur la santé et les productions animales.
Il n’est donc point un hasard si la Société algérienne de médecine vétérinaire (SAMV), organisatrice de cette édition à Alger, dédie le thème principal de cette rencontre à ce sujet de l’heure. La SAMV a prévu en collaboration de l’Union maghrébine des associations vétérinaires (Umavet) la tenue d’ateliers où de nombreux sous-thèmes ont été débattus.
La production laitière et la couverture des besoins nationaux avec ce produit seront ainsi l’un des points à discuter dans l’atelier réservé à l’application des biotechnologies à la reproduction bovine. La problématique posée a trait bien entendu à cette fameuse hausse des prix de la poudre du lait sur le marché international qui n’a pas été sans conséquence sur le fonctionnement de la filière en Algérie.
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Posté Le : 18/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : ticipation de 15 pays
Source : www.liberte-algerie.com