Algérie

Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers



Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers
De notre envoyée spéciale à Hassi Messaoud : Lamia BoufassaLa 4e édition du Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers, qui s'est ouvert, avant-hier, à Hassi Messaoud (Ouargla) ouvre de "grandes opportunités" de promotion des expériences et du partenariat dans les domaines pétroliers, ont estimé, hier, des professionnels d'entreprises nationales et étrangères. De ce fait, des participants, entre experts et chefs d'entreprises, ont affirmé que ce Salon constitue un espace approprié pour le transfert des innovations techniques atteintes en matière de fabrication d'équipements liés aux activités d'exploration et d'exploitation des énergies pétrolières, ressources vitales pour le secteur énergétique en Algérie. Ainsi, tous les regards se dirigent, durant ces quatre jours du Salon, vers la ville de Hassi Messaoud, qui abrite les grandes entreprises renommées dans le secteur. Sur ce sillage, il est à noter que la 4e édition du Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers de Hassi-Messaoud, 80 km à l'est de Ouargla, draine, depuis son ouverture mardi, de nombreux professionnels et chefs d'entreprise activant dans le domaine. SCMR et l'ALGERIE, une longue histoire avec le Salon A cet effet, M. Sernin Marichal, président-directeur général de SCMR a assuré que " le Salon apporte de grandes opportunités de partenariat à son entreprise ". Tout en affirmant que " l'année dernière a été la meilleure édition du Salon ". " Nous avons pu gagner des contrats vitaux pour l'entreprise ", a-t-il indiqué. Avant de poursuivre, " je ne peux vous donner des chiffres exacts quant aux chiffres d'affaires de l'entreprise, mais il est clair que la précédente édition on a conclu avec Sonatrach un des plus grands contrats de l'histoire de la SCMR ". Néanmoins, " celui-ci a plus que doublé ", a martelé M. Marichal. " On dispose même du logo sur les produits qu'on fournit à Sonatrach ", a rajouté le P-DG. S'agissant des objectifs tracés pour cette année, M. Marichal a indiqué que " deux ans suffiront pour doubler le chiffre d'affaires de l'Algérie ". En langue des chiffres, le bénéfice devra atteindra les 10 millions d'euros, a indiqué le P-DG. En outre, et en qualifiant le marché algérien, l'orateur nous a assurés que celui-ci est " exceptionnel ". " S'il y a quelque chose à faire, c'est en Algérie, non pas dans les autres pays du Maghreb ", a soutenu M. Marichal. Avant de marteler, " si on ne veut pas perdre ce marché, il faut vraiment que nous les Français, on se réveille ". " En plus, l'Algérie n'a aucune dette ! ", s'est-t-il exclamé. Par ailleurs, et concernant la règle 49/51 relative à l'investissement en Algérie, il a rassuré que celle-ci " ne constitue guère un obstacle pour mon entreprise". " Je le dis et je le redis, si vous avez des affaires à faire, c'est en Algérie ", a-t-il affirmé. Amenhyd, une entreprise écolo en quête de marchés De son côté, le directeur de l'entreprise Amenhyd (Aménagement, Environnement, Hydraulique), M. Kamel Bairi a assuré que " le Salon représente une bonne opportunité de partenariat ". Tout en assurant que son entreprise " veut se développer, de plus en plus dans son secteur ". Par ailleurs, la même source a indiqué que " Amenhyd veut, aujourd'hui, se lancer dans la gestion des déchets, et dispose des moyens humains, matériels et techniques nécessaires, ainsi que de la maîtrise des procédés de gestion en ce qui concerne le tri, l'exploitation du casier ". De surcroît, M. Bairi a assuré que " Le lancement de ces projets marque aujourd'hui un tournant dans l'histoire du Groupe Amenhyd. Nous avons toujours répondu présents lorsque l'Etat a demandé au secteur privé de relever le niveau pour pouvoir prendre en charge les chantiers les plus exigeants du programme national de développement ", a-t-il dit. Sur un autre registre, l'orateur nous a affirmé que " la loi algérienne impose aux entreprises de nettoyer la mer des déchets ". Avant de poursuivre : "Ces entreprises, n'ont pas les moyens humains et matériels pour effectuer ces opérations ". " Nous, en tant qu'entreprise, nous venons en aide à ces entreprises", a-t-il conclu.




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