Algérie

Salon du livre d'Alger: Le livre religieux, la censure et le reste



Plus aucun doute sur la date d'ouverture de la 14ème édition du Salon du livre d'Alger (SILA). Le commissaire du Salon, Ismaïl Meziane, a rassuré lors d'une conférence de presse animée hier dans le nouvel espace où ce déroulera désormais le Salon du livre, près de la coupole au complexe olympique du 5 Juillet, que «tout se déroule bien et les livres sont arrivés». Il a remercié «tous ceux qui ont participé aux opérations de réception de livres au port d'Alger». Opérations qui n'ont pas été sans quelques difficultés. Il rassurera en outre que les exposants et éditeurs se trouvent ici à Alger.

Dans les chapiteaux d'une superficie de 20.000 m² couverts, des travailleurs s'affairaient, hier, à apporter les dernières retouches à 2 jours de l'ouverture du Salon. 25 pays et 343 participants dont 145 éditeurs algériens prendront part à cette manifestation. Meziane annonce 120.000 titres pour cette édition. Des livres touchant à tout.

La présence du livre religieux sera assurément plus forte, dès lors, expliquera le nouveau commissaire du Salon, que ce genre de livre marche le mieux et «les participants sont là pour vendre». Durant les 10 jours de sa tenue, le Salon connaîtra des animations que la commission culturelle a prévues. Des conférences et rencontres sont ainsi prévues. L'Afrique et la Palestine auront la part du lion dans le cycle de conférences qui seront organisées dans 2 salles prévues à cet effet.

A une question relative à la censure de titres, le conférencier répondra qu'en cette matière «nous n'inventons rien, ce que la loi interdit on ne peut l'autoriser. Dans tous les pays du monde il y a des livres dont la vente est interdite. Je ne vois pas pourquoi dans notre pays cette question se pose à chaque ouverture du SILA», répondra-t-il. Il ajoutera, cependant, qu'il défendra la liberté d'expression et ce n'est pas dans son profil en sa qualité d'éditeur de censurer des livres. Sauf bien entendu lorsqu'il s'agit du «livre subversif interdit par la loi».

Au sujet du transfert de l'organisation du Salon dont l'ANEP avait la charge, le commissaire du Salon indiquera que ce transfert de l'ANEP au ministère de la Culture (organisateur pour la première fois du SILA) relève d'une décision politique. Après la polémique sur le choix du lieu accueillant le Salon, les interrogations tournent actuellement autour de l'affluence du public: sera-t-elle la même que celle enregistrée pendant les dernières éditions du Salon ?




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