Salon de l'étudiant algérien, première édition

La première édition du Salon de l'étudiant algérien se tiendra les 7 et 8 juin prochains à l'Université des sciences et technologie des Bab Ezzouar (USTHB).L'événement, organisé par l'agence de communication The Graduate et dans lequel El Watan étudiant est partenaire, se veut un espace de rencontres entre, d'un côté, les acteurs de la formation, algériens et étrangers, et de l'autre les apprenants. L'objectif principal du salon d'après les organisateurs est d'ouvrir aux deux publics (formateurs et étudiants) «des perspectives à travers la proposition d'une multitude de formules adaptées à des besoins spécifiques et parfois très particuliers».Le salon de l'étudiant algérien verra la participation de l'USTHB, le British Council, l'ambassade du Royaume-Uni, l'ambassade de France, le Campus France, l'IFA (Institut français d'Alger, ex-CCF), l'ambassade de Russie avec l'organisation Racus qui pilote 16 universités russes (médecine, pharmacie, télécom, aviation civile, cinéma, agronomie, architecture, génie-civile), la HEC (Haute école de commerce, ex-INC), Aurès Aviation (Ecole de formation de pilotes de Batna, l'unique école en Afrique assurant des formations de haut niveau pour les pilotes de ligne et ceux aux commandes des petits avions) ainsi que l'ESAA (Ecole supérieure algérienne des affaires).La participation d'autres pays est en cours de confirmation. Chaque année, plus de 25 000 étudiants algériens rejoignent les universités et grandes écoles étrangères pour parfaire leurs formations. Le premier pays de destination reste la France (23 735 étudiants en 2011-2012, selon des chiffres communiqués par les organisateurs du salon). En Algérie, le besoin en ressources humaines dotées de compétences managériales est très important. Le défaut d'adéquation entre les formations offertes et les exigences des secteurs économiques est sans cesse décrié. Par manque de visibilité parfois et ignorances des cursus souvent incitent les étudiants à s'engouffrer dans des filières sans véritables débouchés sur le monde du travail. Le salon de l'étudiant algérien pourrait devenir cet espace qui palliera, d'une certaine manière, cette inadéquation.