Algérie

Salon de l'élevage et de l'équipement agricole



Salon de l'élevage et de l'équipement agricole
C'est en l'absence du ministre de l'Agriculture, retenu pour des discussions avec son homologue russe, que s'est ouverte hier la 17e édition du Salon de l'élevage et de l'équipement agricole (Sipsa-Sima), prévue du 10 au 13 octobre 2017, au Palais des Expositions (Safex), en présence de cadres du ministère et du secrétaire général de l'UNPA, M. Alioui.Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon les organisateurs, M. Bouazghi sera «présent aujourd'hui au salon et donnera le coup d'envoi officiel de cette 17e édition». «Cet événement, diront ces derniers, de dimension internationale et qui s'inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud arrive à point nommé», puisqu'il doit «répondre à l'augmentation de la demande locale en besoins agroalimentaires, augmenter la productivité du secteur agricole».
Ainsi, sur les 610 exposants attendus, plus de 250 étrangers venus de 34 pays, 13 viennent de Tunisie, pays invité d'honneur de cette édition, ont marqué leur présence. Hadj Kacem, directeur de l'Agence de promotion des investissements agricoles au ministère de l'Agriculture tunisien (Apia), a indiqué que «ce nombre comprend les professionnels, les représentants de l'interprofession (légumes, fruits, élevage, viandes rouges), les privés et des agences de promotion agricole. Placée sous le slogan, «pour une fructueuse coopération maghrébine, pour la modernisation du secteur agricole de notre région», la participation tunisienne, représentée par 25 filières, vise la mise en valeur de 5 ou 6 filières «d'importance majeure», fait remarquer Riadh Attia, chef de la mission commerciale tunisienne à Alger.
Selon le Dr Bensemmane Amine, président de Grfi, l'agriculture tunisienne contribue à 8% du PIB, à 16% de la création d'emplois et à 9.7% des exportations du pays. Il a aussi révélé que «la participation arabe se résume, pour l'instant, à la Jordanie, l'Égypte, les Emirats arabes unis (EAU), la Tunisie et la Palestine». Et d'ajouter : «Bien que l'Algérie et l'Afrique connaissent ces dernières années un fort développement agricole, il y a lieu de souligner le défi énorme en terme de main-d'œuvre agricole. Un handicap qui interpelle à bien des égards, en l'occurrence l'urgence d'une mécanisation agricole incontournable.»
Il est à noter qu'en marge de la conférence de presse, des débats et conférences seront organisés par des experts. Ces derniers ont mis en avant les entraves au développement de l'agriculture algérienne. Il s'agit notamment de «la mécanisation agricole, le remembrement rural, le financement défiscalisé de l'agriculture, la faiblesse des réserves hydriques, l'exiguïté de la superficie des exploitations agricoles (75% d'entre elles possèdent moins de 5 ha) et le manque évident d'innovation technologique et biotechnologique».


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